Le ministre irakien des Transports Hadi al-Ameri a présenté dimanche des excuses après qu'un appareil de la MEA à destination de Bagdad a été forcé de faire demi-tour pour rechercher à Beyrouth son fils qui avait raté son vol. "Je vous demande pardon pour ce qui s'est passé", a dit M. Ameri lors d'une conférence de presse à l'aéroport de Bagdad, se refusant à répondre aux questions des journalistes.
"Le temps où les erreurs des fils des responsables restaient impunies est révolu et si l'enquête révèle que mon fils a commis une erreur, je l'enverrai moi-même devant la justice", a dit le ministre en allusion à une enquête ordonnée sur cette affaire par le Premier ministre Nouri al-Maliki. "En tant que ministre, je prendrai en charge le coût des transports et les pertes parce que l'affaire est liée à mon fils", a ajouté le ministre.
Un avion de la compagnie libanaise Middle East Airlines (MEA) avait été forcé de faire demi-tour jeudi pour venir rechercher le fils de M. Ameri, qui avait raté son vol, selon un communiqué la compagnie. MEA a été informé qu'un de ses avions, qui avait déjà décollé, "serait empêché d'atterrir si un passager n'était pas à bord", ajoute le texte. Près de 20 minutes après son décollage, l'appareil a donc été contraint de faire demi-tour pour récupérer Mahdi al-Ameri, le fils du ministre des Transports, qui avait manqué son vol en dépit d'appel répétés à se présenter à la porte d'embarquement.
Le directeur adjoint de l'aéroport de Bagdad, Samer Koubba a été arrêté, a annoncé vendredi le porte-parole de M. Maliki, sans préciser son rôle dans l'incident.
Le ministre libanais des Travaux publics et des Transports, Ghazi Zeaiter, a indiqué vendredi que l'interdiction d'atterrissage adressée au vol de la MEA était la décision personnelle d'un employé de l'aéroport de Bagdad. Le ministre a ajouté que l'incident n'allait pas affecter les relations entre le Liban et l'Irak à quelque niveau que ce soit.
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Vol de la MEA interdit d'atterrissage : Le ministre irakien des Transports présente des excuses
"Le temps où les erreurs des fils des responsables restaient impunies est révolu".
OLJ/AFP / le 09 mars 2014 à 19h03
commentaires (5)
C' est bien de leur lancer des pierres. Chez nous au moins, y a jamais eu d'abus. Du mouns de ce genre...
Cadige William
09 h 10, le 10 mars 2014