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À La Une - Insolite

Vol de la MEA interdit d'atterrissage : un responsable de l'aéroport de Bagdad arrêté

Des avions de la MEA à l'aéroport de Beyrouth. Archives/AFP

Le directeur adjoint de l'aéroport de Bagdad a été arrêté après qu'un avion de la Middle East Airlines (MEA) en provenance de Beyrouth a été interdit d'atterrissage dans la capitale irakienne alors que le fils d'un ministre irakien avait raté ce vol, a annoncé un porte-parole vendredi.

Le directeur adjoint de l'aéroport de Bagdad, Samer Koubba, "a été arrêté par les forces du bureau du commandant en chef de l'armée parce que ce qu'il a fait n'est pas correct et nuisible au prestige de l’État irakien", a indiqué Ali Moussawi, le porte-parole du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki. M. Koubba a été arrêté jeudi, a précisé le porte-parole, qui n'a donné aucune précision sur le rôle du directeur adjoint dans l'incident.

 

Jeudi, la direction de la MEA, avait publié deux communiqué successifs dans lesquels elle a indiqué qu'un avion de la compagnie qui se dirigeait vers Bagdad a dû rebrousser chemin après son décollage de Beyrouth. La compagnie a précisé que "l'avion de type Airbus 320 s'est envolé, selon l'horaire prévu, à 12 h 46". "Avant le décollage, des appels aux passagers manquants ont été adressés à plusieurs reprises, retardant le décollage de quelques minutes", a précisé le premier communiqué, avant de rapporter que le capitaine de l'avion a été "contacté vingt minutes après le décollage par le chef du bureau de la MEA à Bagdad, le notifiant de la décision des autorités concernées d'interdire son atterrissage, sans le passager en question, du nom de Hadi Ameri, qui s'est avéré ensuite être le fils du ministre irakien du Transport".

 

Une heure plus tard, la MEA publiait un second communiqué afin de clarifier "certaines informations véhiculées par les médias". La compagnie a précisé dans ce texte qu'"elle n'a fait état officiellement d'aucune raison qui serait derrière l'interdiction d'atterrissage". "Le reste n'est que spéculations et rumeurs nourries par les passagers à bord", a-t-elle précisé.

 

Le ministre libanais des Travaux publics et des Transports, Ghazi Zeaiter, a indiqué vendredi que l'interdiction d'atterrissage adressée au vol de la MEA était la décision personnelle d'un employé de l'aéroport de Bagdad. Le ministre a ajouté que l'incident n'allait pas affecter les relations entre le Liban et l'Irak à quelque niveau que ce soit. "Le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, a déjà pris les mesures nécessaires à l'encontre de celui qui a empêché l'atterrissage de l'avion de la MEA", a ajouté M. Zeaiter. Le ministre a précisé avoir reçu un appel téléphonique de la part de M. Maliki et du ministre irakien du Transport, exprimant leur mécontentement au sujet de l'incident.

 

Le porte-parole du ministère irakien des Transports avait nié, jeudi, toute responsabilité dans l'affaire, et qualifié de "totalement fausses" les informations selon lesquelles l'avion de la MEA avait fait demi-tour à cause du fils du ministre. Il a ajouté que la MEA avait été informée avant le décollage que l'avion ne serait pas autorisé à atterrir à l'aéroport de Bagdad en raison d'opérations de maintenance.

Le directeur adjoint de l'aéroport de Bagdad a été arrêté après qu'un avion de la Middle East Airlines (MEA) en provenance de Beyrouth a été interdit d'atterrissage dans la capitale irakienne alors que le fils d'un ministre irakien avait raté ce vol, a annoncé un porte-parole vendredi.
Le directeur adjoint de l'aéroport de Bagdad, Samer Koubba, "a été arrêté par les...

commentaires (2)

Oui , Mais , bon .... y aurait pas autre chose a se mettre sous la dent en info serieuse ?? ca vole bas en ce moment dans la politique du pays ...

FRIK-A-FRAK

16 h 25, le 07 mars 2014

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Commentaires (2)

  • Oui , Mais , bon .... y aurait pas autre chose a se mettre sous la dent en info serieuse ?? ca vole bas en ce moment dans la politique du pays ...

    FRIK-A-FRAK

    16 h 25, le 07 mars 2014

  • Vrai scandale de prestige pour le Liban et l' Irak ou il est difficile désormais de croire à la fiabilité de la MEA surtout .

    Sabbagha Antoine

    15 h 59, le 07 mars 2014

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