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Lifestyle - Événement

Des cracks libanais distingués au gala de la Fondation René Moawad à Washington

Tout le ban et l’arrière-ban américano-arabo-libanais se sont retrouvés au gala annuel de la Fondation René Moawad à Washington pour célébrer son 20e anniversaire.

Nayla Moawad remettant sa distinction à Clovis Maksoud entouré de la reine Nour et de Abdo Sabban.

Et quelle célébration ! Ce soir-là, en présence de sa présidente, Nayla Moawad, la fondation avait choisi de braquer les feux sur l’éclatant rayonnement libanais hors de ses frontières : à savoir, une légende de la diplomatie, Clovis Maksoud, et le non moins spectaculaire physicien de l’espace, Edgar Choueiri. Et aussi sur l’avenir plein de promesses du pays, avec les jeunes designers Sandra Mansour (haute couture) et Nathalie Munier (bijoux). Tous ces noms ont rallié à leur prestation une estime et une considération de haut niveau, comme en témoigne la présence de la reine Nour de Jordanie, de l’ambassadeur du Liban à Washington M. Antoine Chédid et son épouse Nicole, de l’ancien secrétaire à la Défense William Cohen et son épouse Janet, du professeur Philip Salem et de Salwa Roosevelt. Et c’est Samia Farouki, connue pour son dynamisme dans le domaine des arts, de l’éducation et des échanges culturels à Washington, qui avait coordonné le déroulement de ce gala, fait de riches moments. Dans son mot d’accueil, elle a dit : « Nayla Moawad a transformé une tragédie en un triomphe en établissant cette fondation qui honore la mémoire et les grandes idées de son époux, le président René Moawad. Elle est venue en aide à d’innombrables familles défavorisées en leur restituant leur dignité et leur fierté, leur offrant la possibilité de gagner leur propre vie. »

Edgar Choueiri, le « nerd »
Rima Karaki, un visage des plus connus du petit écran libanais, est venue spécialement du Liban à cette occasion pour jouer les maîtresses de cérémonie. Après une intervention du directeur de la FRM, Abdo Sabban, Mme Nayla Moawad a remercié l’audience pour son soutien aux différentes activités de la fondation dont la dernière en date est la création d’une école technique, afin que les jeunes puissent accéder au marché du travail.
Puis, le brillantissime physicien de l’espace Edgar Choueiri, doublé d’un inventeur, d’un poète et d’un imbattable artiste de « zajal », a reçu la distinction pour ses « grandes réalisations ». Il a délecté le public avec ces mots : « Grâce à Steve Jobs et Bill Gates, il est devenu cool d’être un “nerd” et je suis ravi que cette fondation honore le “nerd” que je suis. Et qui, de plus, a porté le prénom de Clovis, juste un jour après sa naissance : mes parents l’ayant rapidement troqué contre Edgar. Au Liban, il y a deux Clovis : Clovis Maksoud qui a servi durant 11 ans à la Ligue arabe, et le Clovis du Liban, René Moawad qui, à l’instar du roi de France, a voulu unifier son pays, mais n’a pu le faire que durant 17 jours. Avec courage, son épouse a gardé le legs vivant. »

Clovis Maksoud honoré par la reine Nour
Et Clovis Maksoud précisément était le lauréat d’honneur de la soirée, pour une carrière et une vie consacrées à la défense du monde arabe. Il a d’abord été évoqué par un documentaire signé Mokhless al-Hariri, et le témoignage de Janet Cohen relatant avec spontanéité le support de Clovis dans ses débuts de journaliste. Le tout couronné par le témoignage de la reine Nour de Jordanie, venue en personne l’exprimer. Elle a longuement évoqué le parcours de cette personnalité polyvalente qu’est Clovis Maksoud, longtemps chargé de missions par la Ligue arabe et continuellement avocat des droits et des causes spoliés. Elle a salué « son extraordinaire parcours, son intégrité, son esprit de tolérance et son
inlassable combat pour la justice et l’éducation pour tous. Un objectif qu’il a toujours poursuivi et qu’il a partagé avec son épouse Hala, née Salam ».
L’âge n’a en rien diminué la vigueur de la pensée de cet homme qui croit toujours ferme en tout ce qu’il a cru. Sa réponse était presque celle du berger à la bergère : « La Fondation René Moawad est une entreprise opérant du nord au sud du pays. Ce qui m’a fait penser que notre hymne national, entonné au début de cette soirée, koullouna lel watan (tous pour la patrie), devrait aussi comporter cette inversion “al-watan lekoulena” (la patrie est pour tous), et cette adjonction “manbeton lel rejal... wal nissa” (un terreau pour les hommes et les femmes). Et, tous par conséquent, nous nous devons de garder le Liban un pays de renaissance afin que suive le monde arabe dans un passage du sectarisme au sécularisme. Quant à Beyrouth, elle a toujours été la capitale de la Palestine, attendant que la Palestine ait pour capitale Jérusalem. »

L’avenir, Sandra Mansour et Nathalie Munier
Puis, place à l’aspect esthétique de Beyrouth et son explosion de jeunes talents, notamment dans l’univers de la mode. Ainsi, le gala s’est terminé par un magnifique défilé des créations de la jeune designer Sandra Mansour. Le public a été séduit par la pureté des lignes de ses tenues fluides et soyeuses, jouant souvent sur un contraste des textures, comme coulant de soi. La note de sophistication vient des broderies en filigrane et des impressions évanescentes peintes à la main et inspirées des peintures de l’artiste chinois Guo Fengyi.
Également exposée à cette soirée la bijouterie libanaise dans son interprétation la plus élaborée, présentée par Nathalie Munier, qui suit les traces de sa mère, la très connue Marie Munier. La spécialité du duo, une inspiration des accessoires antiques interprétés en tendance actuelle. Leur fort : conserver l’aspect précieux et imposant des bijoux millénaires en les harmonisant avec la manière d’être aujourd’hui.
Le lendemain de ce gala, l’ambassadeur du Liban à Washington, M. Antoine Chédid, et son épouse Nicole ont donné un dîner en leur résidence en l’honneur de Mme Nayla Moawad qui, à son arrivée à Washington, avait été le centre d’un dîner donné au restaurant « Nayla » par M. Béchara Nammour et son épouse Rita.
Et quelle célébration ! Ce soir-là, en présence de sa présidente, Nayla Moawad, la fondation avait choisi de braquer les feux sur l’éclatant rayonnement libanais hors de ses frontières : à savoir, une légende de la diplomatie, Clovis Maksoud, et le non moins spectaculaire physicien de l’espace, Edgar Choueiri. Et aussi sur l’avenir plein de promesses du pays, avec les jeunes...

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