Même les Bleus...
Chanté aux quatre coins du monde et en plusieurs versions et rythmes, punk, groove, jazz ou pop, le titre sera comme un hymne à l’émancipation féminine puisqu’il s’agit d’une femme abandonnée par son partenaire, qui lui annonce qu’elle peut très bien se passer de lui et ne souhaite en aucun cas renouer la relation. Qui aurait pourtant dit que, deux décennies plus tard, elle serait l’hymne de l’équipe de France de football lors de la Coupe du monde de 1998 et, de surcroît, le symbole de la victoire de l’équipe lors de la finale. En effet, c’est Vincent Candela qui a imposé la musique aux joueurs dans les vestiaires français, en fredonnant la chanson à l’entraînement. On dit que Gloria Gaynor lui aurait même remis un Disque d’or.
Cette chanson s’est baladée donc au gré des victoires et a influencé certains rythmes. Mais n’est-ce pas d’abord elle qui a puisé son rythme dans d’autres mélodies? En effet, ne montre-t-elle pas certaines similitudes avec The Final Bell de Bill Conti (Rocky, 1976). Ou plus encore avec la musique du film Dernier domicile conjugal (José Giovanni,1970) du très célèbre compositeur de musique de films des années 60 et 70 François Roubaix?
D’ailleurs, pour les musicologues spécialistes en la matière, Supreme de Robbie Williams n’est pas une reprise de l’instrumentation des violons de I Will Survive, mais de la composition de Roubaix, dont la chanson de Gloria Gaynor est largement inspirée. Enfin, on peut dire que même si ce titre a subi les influences d’autres rythmes, il demeure jusqu’à présent un symbole de victoire dans tous les milieux.
commentaires (0)
Commenter