Un bureau d’appel de la censure sud-africaine a levé samedi l’interdiction d’un film banni pour « pornographie infantile » en raison d’une scène de sexe entre un enseignant et une jeune lycéenne. Le film sud-africain Of Good Report a été autorisé après un appel des organisateurs du Festival international du film de Durban où il devait être projeté en ouverture la semaine
dernière. Suite à cette décision, le long-métrage a finalement été montré hier, dernier jour du festival.
L’action du film du réalisateur sud-africain Jahmil Qubeka est située dans une petite ville d’Afrique du Sud. La séduisante élève de 16 ans, victime de la cour assidue de son professeur nettement attiré par les très jeunes filles, est interprétée par une actrice de 23 ans. L’autorité nationale de censure s’est dit « très déçue et attristée » par l’infirmation de sa décision en appel. « Le film Of Good Report tombe dans la définition de pornographie infantile », a déclaré le Bureau pour la classification des films et des publications, ajoutant que sa première décision « était et reste correcte ». Il a maintenant été approuvé pour tous les spectateurs à partir de 16 ans, avec les avertissements de sexe, nudité, violence et grossièretés. Légalement, la création, production, possession et distribution de pornographie infantile constitue un délit.
L’Institut de liberté d’expression, une ONG locale, avait estimé la décision de censurer le film comme une « interprétation rigide et simpliste de la loi ». Selon le directeur du festival de Durban, cité mardi par une attachée de presse, le film « présente une histoire traitant d’un vrai et troublant problème de société lié aux abus rampants de pouvoir dans notre pays ». Les relations sexuelles entre des hommes et des jeunes filles sont l’une des causes majeures de propagation du sida en Afrique du Sud. Avec plus cinq
millions de séropositifs, le pays a le plus grand nombre de personnes contaminées au monde.
La majorité sexuelle en Afrique du Sud est placée à 16 ans, mais les lois de publication du pays n’autorisent la représentation de scènes de sexe qu’à partir de l’âge de 18 ans.
(Source : AFP)
dernière. Suite à cette décision, le long-métrage a finalement été montré hier, dernier jour du festival.
L’action du film du réalisateur sud-africain Jahmil Qubeka est située dans une petite ville d’Afrique du Sud. La séduisante élève de 16 ans, victime de la cour assidue de son professeur nettement attiré par les très jeunes filles, est interprétée par une actrice de 23 ans. L’autorité nationale de censure s’est dit « très déçue et attristée » par l’infirmation de sa décision en appel. « Le film Of Good Report tombe dans la définition de pornographie infantile », a déclaré le Bureau pour la classification des films et des publications, ajoutant que sa première décision « était et reste correcte ». Il a maintenant été approuvé pour tous les spectateurs à partir de 16 ans, avec les avertissements de sexe, nudité, violence et grossièretés. Légalement, la création, production, possession et distribution de pornographie infantile constitue un délit.
L’Institut de liberté d’expression, une ONG locale, avait estimé la décision de censurer le film comme une « interprétation rigide et simpliste de la loi ». Selon le directeur du festival de Durban, cité mardi par une attachée de presse, le film « présente une histoire traitant d’un vrai et troublant problème de société lié aux abus rampants de pouvoir dans notre pays ». Les relations sexuelles entre des hommes et des jeunes filles sont l’une des causes majeures de propagation du sida en Afrique du Sud. Avec plus cinq
millions de séropositifs, le pays a le plus grand nombre de personnes contaminées au monde.
La majorité sexuelle en Afrique du Sud est placée à 16 ans, mais les lois de publication du pays n’autorisent la représentation de scènes de sexe qu’à partir de l’âge de 18 ans.
(Source : AFP)
Un bureau d’appel de la censure sud-africaine a levé samedi l’interdiction d’un film banni pour « pornographie infantile » en raison d’une scène de sexe entre un enseignant et une jeune lycéenne. Le film sud-africain Of Good Report a été autorisé après un appel des organisateurs du Festival international du film de Durban où il devait être projeté en ouverture la semaine...
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