M. Netanyahu était interviewé en marge des obsèques de l’ancien Premier ministre Margaret Thatcher à Londres, où le chef de la diplomatie britannique William Hague a affirmé mercredi que le Royaume-Uni et la France continueraient à travailler à la levée de l’embargo de l’Union européenne sur l’armement des rebelles en Syrie. « Armer les rebelles pose la question de quels rebelles et quelles armes », a souligné le Premier ministre israélien. « C’est une situation compliquée parce qu’il y a des mauvais qui combattent des mauvais. Nous sommes inquiets que des armes qui pourraient changer l’équilibre des forces au Moyen-Orient tombent entre les mains de ces terroristes », a-t-il précisé, citant notamment les groupes jihadistes et el-Qaëda dans les rangs de la rébellion.
Mais il a aussi cité le Hezbollah, qui, lui, soutient le régime de Damas. « Nous nous réservons le droit d’empêcher cela de se produire », a ajouté M. Netanyahu, se refusant à confirmer ou infirmer les informations sur un raid aérien israélien en janvier contre un convoi d’armes syriennes présumé destiné au Hezbollah.
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