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À La Une - Liban - Consommation

Centre-ville de Beyrouth : les parkings trop chers

Les prix des parkings ont augmenté presque partout, notamment au centre-ville, où les salariés essaient de trouver d’autres solutions pour garer leur véhicule. Comment expliquer cette augmentation des prix des parkings dans la capitale et au centre-ville alors même que les touristes se font plus que jamais rares et la crise économique plus profonde ?

Au centre-ville, les salariés sont à la recherche d’options alternatives pour se rendre au travail quotidiennement ou garer leur véhicule à prix raisonnables.

Depuis le début de l’année, les prix des parkings ont augmenté dans la capitale libanaise. Valets parking, garages souterrains, parkings en surface ou parcmètres, les options sont multiples mais toutes les solutions coûteuses. À tel point qu’au centre-ville, les salariés sont à la recherche d’options alternatives pour se rendre au travail quotidiennement ou garer leur véhicule à prix raisonnables. C’est le cas de Fakhrieh, jeune employée d’un magasin de Beyrouth Souks.

 

« J’ai choisi de prendre un service tous les jours de Ouzaï à Downtown, confie-t-elle. Pour moi, c’est plus économique que de prendre une voiture. » En effet, le parking en face des Souks de Beyrouth a vu ses prix augmenter passant de 5 000 livres les trois premières heures puis 2 000 livres chaque heure additionnelle à 6 000 livres pour 3 000 livres chaque heure additionnelle. Autrement dit, comptez 27 000 livres pour laisser sa voiture de 9 heures à 18 heures, dans ce parking où le client confie son véhicule à un valet parking. Les abonnements ont eux aussi augmenté passant de 275 dollars par mois en 2012 à 325 dollars par mois cette année. Solidere est propriétaire et gestionnaire de 5 parkings souterrains pour une capacité totale de 2 750 places.

 

En attendant l’aménagement du parking public prévu sous la place des Martyrs, la société gère également 12 parkings en surface pour une capacité de 4 000 places. L’abonnement par mois sur ces parkings varie entre 45 et 65 dollars par mois pour une durée allant de 7 heures à 23 heures. Pour beaucoup d’employés du centre-ville, la solution la moins coûteuse est de se garer sur le parking du front de mer, également géré par Solidere, pour 3 000 livres la journée, tandis qu’une navette assure gratuitement le transport jusqu’à n’importe quel endroit de la ville. C’est l’option choisie par Sami et Christiane, salariés à Beyrouth Souks. « Les prix sont passés de 2 500 livres à 3 000 livres la journée, ce qui reste plus raisonnable que la plupart des parkings du centre-ville », explique Sami. Mais pour Christiane, à qui sa société ne rembourse pas le parking, « la solution n’est pas idéale surtout pendant les vacances durant lesquelles nous travaillons parfois jusqu’à minuit et devons rentrer au parking à pied ».

Les amendes, moins chères que le parking...
Bassem, serveur dans un restaurant au centre-ville, a fait le choix de se garer sur une place de la municipalité et de payer trois fois par semaine l’amende à 10 000 livres la journée. « J’ai fait mes calculs et même en payant une contravention, cela revient moins cher que le parking du centre-ville. » Alors comment expliquer cette augmentation des prix des parkings dans la capitale et au centre-ville alors même que les touristes se font plus que jamais rares et la crise économique plus profonde ? Selon des sources de Solidere, « On ne peut pas réellement parler de hausse, car celle-ci reste minime et justifiée par la qualité des parkings et le niveau des services assurés sur le plan de l’entretien, du gardiennage, de la sécurité et de la disponibilité d’ouverture des parkings jusqu’après minuit. » Marche à pied, taxis ou même fraudes, pour Bassem et les autres employés du centre-ville, toutes les solutions sont en tous cas bonnes pour échapper à la flambée des prix des parkings.

Depuis le début de l’année, les prix des parkings ont augmenté dans la capitale libanaise. Valets parking, garages souterrains, parkings en surface ou parcmètres, les options sont multiples mais toutes les solutions coûteuses. À tel point qu’au centre-ville, les salariés sont à la recherche d’options alternatives pour se rendre au travail quotidiennement ou garer leur véhicule à...

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