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Liban

Dans la journée comme en pleine nuit, des incidents sécuritaires partout...

Les problèmes sécuritaires se sont multipliés hier aux quatre coins du pays, tant en journée qu’à l’heure de mettre sous presse, notamment à Beyrouth avec des échanges de tirs nourris à Tarik Jdidé et dans le secteur Cola.


Dans la capitale, la Cité sportive était hier isolée de tout : la voie express était bloquée par des pneus brûlés et il était impossible de rejoindre le périmètre, tant de Jnah que de Bir Hassan, deux quartiers sous le contrôle du 8 Mars. Les jeunes partisans du courant du Futur, qui appelaient à la démission du gouvernement, étaient assez divisés entre écouter l’appel de Saad Hariri et rentrer chez eux ou rester « jusqu’à la chute du cabinet ». En outre, des rumeurs persistantes ont fait état de la présence « vérifiée » de snipers dans ce périmètre, mais aussi dans de nombreux autres quartiers de Beyrouth, notamment à Barbir, selon des habitants.


À Tripoli, la situation semblait grosso modo plus ou moins « sous contrôle », selon des sources militaires citées par la LBCI, et ce « malgré des signes patents d’escalade ». Il faut dire qu’une femme a été tuée et 9 personnes blessées entre Jabal Mohsen, Bab el-Tebbaneh et Baqqar : peu avant 19h00, les échanges d’obus de mortier avaient repris entre le quartier sunnite et le quartier alaouite de la capitale nordiste. La chaîne OTV a évoqué des incendies dus à la chute d’un Energa à Jabal Mohsen, et selon la chaîne de télévision al-Jadeed, un obus est également tombé non loin du fleuve Abou Ali.


En soirée, des jeunes ont coupé le rond-point Abdel-Hamid Karamé à l’aide de pneus brûlés, et l’on entendait toujours des échanges de tirs par intermittence entre Bab el-Tebbaneh, Jabal Mohsen et Rifa.
Cela sans oublier une présence armée conséquente et des rassemblements populaires autour du domicile tripolitain du Premier ministre, Nagib Mikati.


Au Akkar, des jeunes ont bloqué l’axe Abdeh-Tripoli à l’aide de barrières de sable érigées dans la rue principale de Abdeh. La circulation a été très perturbée. À Halba, où les rassemblements se multiplient avec beaucoup de tension depuis samedi, l’armée a intensifié sa présence. En outre, les contacts se sont poursuivis afin que la permanence du PSNS à Halba soit fermée et qu’elle soit confiée à l’armée. Ce qui n’a toujours pas été fait.


Dans le Chouf, on a signalé peu avant 18h30 des échanges de tirs assez nourris à Naameh. En début de soirée, un manifestant a été poignardé. Et dans l’Iqlim el-Kharroub, des inconnus ont tiré sur un rassemblement de jeunes qui avaient bloqué la voie express côtière à Wadi el-Zayné, blessant Ali Bassam Tafech (très grièvement atteint à la tête) et Ayman Daher, tous deux de Katermaya.


Au Sud, la députée de Saïda, Bahia Hariri, a exhorté ses partisans à quitter les rues et rentrer chez eux. « Il faut éviter toute action qui gênerait le quotidien des gens et leurs déplacements », a-t-elle dit en envoyant le coordinateur du courant du Futur au Liban-Sud, Nasser Hammoud, place de l’Étoile à Saïda pour qu’il tente de rouvrir les axes bloqués par des jeunes en colère. Selon al-Jadeed, c’est l’armée qui a finalement rouvert les accès de et à la place de l’Étoile. Mme Hariri a également pris contact avec plusieurs responsables sécuritaires et militaires au Sud, leur demandant de renforcer les patrouilles de sécurité dans la capitale méridionale.


Dans la Békaa, les routes, pour la plupart bloquées, notamment les axes Taalabaya-Chtaura, Dahr el-Baïdar-Jdita el-Fawqa (rouvert en soirée), Saadnayel-Ksara, Bohsas Kabb Élias et Fa’our-Zahlé – sans oublier les routes dans la Békaa-Est, ni l’axe Deir Zennoun-Rayyak, bloqué à l’aide de pneus brûlés, mais dégagé également en soirée.
Selon le site électronique www.nowlebanon.com, l’armée est déployée presque partout, et elle est présente en masse à Chtaura, à l’entrée de Zahlé, ainsi qu’à Marj, en direction de la Békaa-Ouest. Ce déploiement intensif « est notamment destiné à protéger les bâtiments gouvernementaux », indique-t-on de source militaire.

Les problèmes sécuritaires se sont multipliés hier aux quatre coins du pays, tant en journée qu’à l’heure de mettre sous presse, notamment à Beyrouth avec des échanges de tirs nourris à Tarik Jdidé et dans le secteur Cola.
Dans la capitale, la Cité sportive était hier isolée de tout : la voie express était bloquée par des pneus brûlés et il était impossible de rejoindre le...

commentaires (2)

TOUS y sont DEDANS ! Tous les extrémistes des deux côtés. Les UNS "responsables" mais irresponsables, et les AUTRES "irresponsables" mais responsables ! Comprenez bien les mots.

SAKR LEBNAN

07 h 26, le 22 octobre 2012

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Commentaires (2)

  • TOUS y sont DEDANS ! Tous les extrémistes des deux côtés. Les UNS "responsables" mais irresponsables, et les AUTRES "irresponsables" mais responsables ! Comprenez bien les mots.

    SAKR LEBNAN

    07 h 26, le 22 octobre 2012

  • si c'était le Hezbollah qui faisait cela , qu'est ce qu'on entendrait ! entendre les hystériques du 14 mars parler de révolution, d'attaque etc..... de main-mise de l'Iran ! Là c'est quoi la main mise de l'Arabie Saoudite ? car les dirigeants vont souvent là-bas, et leur chef n'est t-il pas libano-saoudien ? a encore cencuré :)

    Talaat Dominique

    05 h 15, le 22 octobre 2012

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