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Le « Rainbow Warrior » en rade à Alexandrie contre le nucléaire au Moyen-Orient

Le Rainbow Warrior II de Greenpeace a jeté l’ancre en rade à Alexandrie, dans le nord de l’Égypte, pour dire totalement « non » au nucléaire, civil comme militaire, au Moyen-Orient. Après l’Iran où il n’a pu pénétrer dans les eaux territoriales et avant Israël où il espère se rendre la semaine prochaine, le navire emblème de l’organisation écologiste aura trouvé dans cette ville méditerranéenne un havre de paix. « On est bien reçu et on peut au moins délivrer notre message », affirme Mike Fincken, capitaine du Rainbow Warrior pour un périple qui intervient au moment où cette région gorgée de pétrole s’est brusquement convertie au nucléaire. Alors que la crise iranienne mobilise la communauté internationale, plusieurs pays arabes se sont prononcés en faveur du nucléaire civil : l’Égypte, la Jordanie, la Libye, l’Arabie saoudite ou les Émirats arabes unis. « Le nucléaire est sûr et bon marché », a affirmé Abdel-Hakim Kandil, ex-membre de la commission égyptienne de l’Énergie atomique. « Et il nous faudra d’autres centrales, car dans 30 ou 40 ans nous n’aurons plus ni pétrole, ni gaz. » Mais, selon Paul Horsman, chef de cette campagne Greenpeace, « il y a en Égypte 80 fois plus d’énergies renouvelables que le besoin actuel de production électrique, le gouvernement n’ayant estimé leur part dans la balance énergétique qu’à 3 % d’ici à 2010 ».

Le Rainbow Warrior II de Greenpeace a jeté l’ancre en rade à Alexandrie, dans le nord de l’Égypte, pour dire totalement « non » au nucléaire, civil comme militaire, au Moyen-Orient. Après l’Iran où il n’a pu pénétrer dans les eaux territoriales et avant Israël où il espère se rendre la semaine prochaine, le navire emblème de l’organisation écologiste aura trouvé dans...