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Économie

Wall Street, principal gagnant de l’élection américaine

Les politiques de Donald Trump pourraient rendre le pôle financier de New York plus attrayant, aux dépens de celui de Londres. Ceci ne découle pas d'un plan organisé par M. Trump puisque le secteur financier n'était pas au cœur de sa campagne électorale. De plus, les compagnies étaient majoritairement pour Hillary Clinton et lui ont accordé 78 millions de dons contre 737 000 $
à Donald Trump. Plusieurs facteurs pourraient rendre New York plus attractive. Le premier est évident : l'avenir de Londres est incertain depuis le Brexit. Malgré les revendications des banquiers internationaux qui insistent sur le fait que Londres demeure très attrayante, beaucoup d'entre eux préparent une délocalisation de leurs activités en dehors du Royaume-Uni. De nombreux banquiers pensent que New York semble plus attractive que Paris, compte tenu de son infrastructure ainsi que la flexibilité des lois du travail. Un deuxième facteur concerne le climat réglementaire. Il y a une décennie, Londres était plus compétitive que New York car le marché était contraint à moins de réglementations, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. Depuis la crise de 2008, les régulateurs britanniques ont imposé de nouvelles réglementations. M. Trump ne se contente pas d'évoquer des renversements au niveau de certaines réformes, mais envisage également d'introduire des banquiers dans l'administration. Un troisième facteur est la santé des banques. Ces dernières années, les banques américaines ont nettoyé leurs bilans et se sont recapitalisées. Les Européens sont à la traîne, rendant les banques américaines plus résistantes sur la scène mondiale. Si la Réserve fédérale augmente les taux d'intérêt le mois prochain, l'économie américaine devra connaître une croissance prometteuse.
Il est vrai que si les politiques de M. Trump éveillent une agitation sociale ainsi qu'une incertitude géopolitique, surtout si ce dernier fait flamber la dette, cela entraînera des instabilités économiques aux États-Unis. Cependant, malgré la réalité de ces risques, nous devons reconnaître que les finances et la position de Wall Street pourrait s'améliorer. Le Brexit n'est pas un bon point de départ pour que les Britanniques puissent rivaliser avec les Américains, il faudra qu'ils trouvent un moyen afin que la City puisse maintenir sa place dans le système financier.

Cet article est réalisé par Fidus

Les politiques de Donald Trump pourraient rendre le pôle financier de New York plus attrayant, aux dépens de celui de Londres. Ceci ne découle pas d'un plan organisé par M. Trump puisque le secteur financier n'était pas au cœur de sa campagne électorale. De plus, les compagnies étaient majoritairement pour Hillary Clinton et lui ont accordé 78 millions de dons contre 737 000 $à Donald...

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