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À La Une - Trafic

Matinée de blocage sur les routes du Liban

De nombreux véhicules convergent vers Beyrouth ; retour à la normale en région.

Des véhicules de transport public convergent vers Beyrouth. Photo tirée du compte Twitter du centre de gestion du trafic (TMC)

Plusieurs importants axes routiers ont été bloqués mercredi matin sur l'ensemble du territoire libanais par des conducteurs de taxi et de camions, répondant à l'appel à la grève des fédérations et des syndicats des transporteurs terrestres. Des véhicules se sont rassemblés à l'entrée de Beyrouth, causant de nombreux embouteillages. En revanche, le trafic a progressivement repris sur les routes dans les régions.

Le porte-parole des syndicats du secteur du transport terrestre, Bassam Tlaiss, a annoncé une nouvelle journée d'action le 28 septembre devant les quatre centres d'inspection mécanique des véhicules du pays (Hadath, Saïda, Zahlé et Zghorta) et les centres d'enregistrement des véhicules sur le territoire libanais.

La journée de mobilisation de mercredi avait été annoncée le 7 septembre par M. Tlaiss. Il était alors prévu que les manifestants organisent des convois partant des secteurs Cola et Dora vers la place Riad el-Solh, dans le centre-ville de Beyrouth. La mobilisation avait débuté à six heures du matin.

Au Liban-Nord, les conducteurs de vans, de services et de taxis ont bloqué l'autoroute du littoral à la hauteur de Qalamoun, ainsi qu'a l'entrée-sud de Tripoli. Des blocages similaires ont également été constatés sur l'axe Beyrouth-Damas, au niveau de Chtaura, dans le caza de Zahlé. Des opérations escargot ont aussi été enregistrées sur la route reliant Bhamdoun à Aley, sur l'axe Douress-Baalbeck dans la Békaa, ainsi qu'à l'entrée de Nabatiyé, au Liban-Sud.

Certains transporteurs se sont rendus à Beyrouth, où avait lieu la principale manifestation de la journée.

Le 5 septembre, ces syndicats du secteur du transport terrestre avaient manifesté devant les quatre centres d'inspection mécanique des véhicules du pays (Hadath, Saïda, Zahlé et Zghorta) pour réclamer l'annulation du marché pour la modernisation de ces centres et la construction de 10 autres. Ils appellent l'État à reprendre le contrôle de ces centres, compte tenu du fait que le contrat BOT (Build Operate Transfer) qui en confiait la gestion à la société Fal a pris fin le 1er juillet. Les syndicats protestent également contre l'augmentation des tarifs qui seront imposés aux usagers par le nouveau prestataire.

 

 

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commentaires (1)

Si les tarifs n'augmentent pas, comment on peut payer les pots de vin a plus d'un parti? on avait evidement " oublie " dans l'adjudication de mettre que les prix ne pouvaient pas etre augmentes a volonte par le gagnant

LA VERITE

19 h 23, le 21 septembre 2016

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Commentaires (1)

  • Si les tarifs n'augmentent pas, comment on peut payer les pots de vin a plus d'un parti? on avait evidement " oublie " dans l'adjudication de mettre que les prix ne pouvaient pas etre augmentes a volonte par le gagnant

    LA VERITE

    19 h 23, le 21 septembre 2016

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