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Les derniers opposants iraniens en exil près de Bagdad quittent l'Irak

Les derniers opposants iraniens exilés dans un camp en Irak, où certains vivaient depuis des décennies, l'ont quitté vendredi pour l'Europe, ont rapporté l'Onu et un groupe de l'opposition.

Le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a annoncé dans un communiqué que les 280 Iraniens qui demeuraient encore dans le camp Liberty l'avaient quitté pour aller en Albanie.

Le CNRI s'est félicité, avec ce dernier départ, de la "fin du processus de déplacement hors d'Irak des membres de l'Organisation des moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI)", un groupe d'opposition en exil depuis la révolution islamique de 1979 en Iran.

Le camp Liberty, situé près de l'aéroport international de Bagdad, est une ancienne base américaine qui accueillait depuis 2011 des centaines de membres de l'OMPI.

Fondés en 1965 avec pour objectif de renverser le Chah puis le régime islamique, les Moudjahidine du peuple ont été chassés d'Iran dans les années 1980 et se sont notamment installés en Irak.
Le Haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), qui a contribué au départ de ces opposants iraniens, a confirmé que tous les dissidents avaient quitté le camp.
"La communauté internationale a désormais terminé avec succès la relocalisation de tous les habitants du camp (...) vers des pays tiers", a indiqué un porte-parole William Spindler.

Le camp Liberty avait été à maintes reprises la cible d'attaques, la plus meurtrière ayant fait plus de 20 morts en octobre 2015.

Les Moudjahidine s'étaient installés dans un premier temps dans le camp d'Achraf, au nord de Bagdad, pendant la guerre Iran-Irak (1980-1988), avec le soutien du régime de Saddam Hussein.
Ils ont été désarmés après l'intervention américaine en 2003, et le gouvernement irakien, en majorité chiite, qui s'est rapproché de Téhéran, cherchait depuis à se débarrasser de leur présence, jugée encombrante.

En 2012, les Etats-Unis avaient retiré l'OMPI de leur liste des organisations terroristes et d'autres pays occidentaux avaient promis de soutenir la relocalisation de ses membres.

Les derniers opposants iraniens exilés dans un camp en Irak, où certains vivaient depuis des décennies, l'ont quitté vendredi pour l'Europe, ont rapporté l'Onu et un groupe de l'opposition.
Le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a annoncé dans un communiqué que les 280 Iraniens qui demeuraient encore dans le camp Liberty l'avaient quitté pour aller en Albanie.
Le CNRI...