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Économie - Commerce

Hajj Hassan ne voit pas d’obstacles aux transferts entre le Liban et l’Iran

Le ministre de l’Industrie, Hussein Hajj Hassan (de profil à droite), veut négocier un accord de libre-échange entre le Liban et l’Iran. Photo DR

En voyage officiel en Iran depuis samedi à la tête d'une délégation composée de responsables et d'hommes d'affaires, le ministre de l'Industrie, Hussein Hajj Hassan (Hezbollah), a assuré qu'il n'existait « aucun obstacle juridique » au développement des relations commerciales et les transferts bancaires entre le Liban et la République islamique d'Iran.
« J'ai demandé au gouverneur de la Banque du Liban (BDL), Riad Salamé, s'il existait des obstacles juridiques qui empêcheraient le Liban de traiter avec l'Iran. Il m'a répondu, non. Je lui ai également demandé si les sanctions américaines contre l'Iran ou les pressions exercées sur le Liban interdisaient les transferts bancaires entre les deux pays. Il m'a répondu, non », a déclaré M. Hajj Hassan en marge d'une réunion avec le ministre de l'Industrie et des Mines, Mohammad Reza Nematzadeh.
M. Hajj Hassan a également fait part de son intention d'entamer des négociations pour mettre en place « un accord de libre-échange entre le Liban et l'Iran » et a appelé le gouverneur de la Banque centrale iranienne à se rendre à Beyrouth pour notamment rencontrer M. Salamé dans cette optique. Des propositions qui contrastent avec les déclarations du ministre – qui avait indiqué le 20 juillet envisager de taxer certains produits importés afin de protéger les secteurs libanais exposés au dumping commercial – ou son scepticisme quant à la relance de la demande libanaise d'adhésion à l'OMC en mars dernier. La visite de M. Hajj Hassan doit se poursuivre jusqu'à mercredi, selon son bureau de presse contacté par L'Orient-Le Jour.
Si la conclusion en 2015 d'un accord entre l'Iran et les grandes puissances sur le programme nucléaire de la République islamique a bien permis de lever une partie des sanctions internationales contre Téhéran, son secteur bancaire ainsi que plusieurs sociétés établies dans ce pays restent soumis à des sanctions américaines toujours en vigueur.
Le secteur bancaire libanais doit, quant à lui, se conformer aux sanctions prévues par le Hezbollah International Financing Prevention Act voté en décembre 2015 par le Congrès américain. Ces sanctions visent le parti chiite et ses soutiens financiers.
Le montant des exportations libanaises vers l'Iran – composées à 80 % de produits issus de l'industrie chimique et électrique – ont à peine dépassé les 10 millions de dollars en 2015, pour des importations qui se sont élevées à 50,6 millions de dollars sur la même période, principalement des fruits et légumes.

En voyage officiel en Iran depuis samedi à la tête d'une délégation composée de responsables et d'hommes d'affaires, le ministre de l'Industrie, Hussein Hajj Hassan (Hezbollah), a assuré qu'il n'existait « aucun obstacle juridique » au développement des relations commerciales et les transferts bancaires entre le Liban et la République islamique d'Iran.« J'ai demandé au gouverneur...

commentaires (1)

Un accord de libre échange, suuuper ! Comme ça on collera à tous les produits une provenance iranienne pour alléger davantage notre recette douanière. Tant qu'à faire; pourquoi ne pas arrimer la LBP au Rial Iranien? d'une pierre deux coups, plus besoin de retirer dans ce cas les USD des banques. Pauvre Liban tu tombes de très haut quand même!

Shou fi

18 h 48, le 06 mai 2020

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Commentaires (1)

  • Un accord de libre échange, suuuper ! Comme ça on collera à tous les produits une provenance iranienne pour alléger davantage notre recette douanière. Tant qu'à faire; pourquoi ne pas arrimer la LBP au Rial Iranien? d'une pierre deux coups, plus besoin de retirer dans ce cas les USD des banques. Pauvre Liban tu tombes de très haut quand même!

    Shou fi

    18 h 48, le 06 mai 2020

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