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Sport - Basket-ball - NBA

Les Lakers gagnent enfin

Après trois défaites pour débuter la saison, les Lakers ont enfin pu goûter aux joies de la victoire. Les Knicks ont pour leur part confirmé contre Philadelphie alors qu’OKC a été battu.

Le numéro 7 des New York Knicks Carmelo Anthony en pleine confiance : son équipe a battu les Philadelphia 76ers (100-84) au Madison Square Garden à New York.

Il aura donc fallu attendre le 4e match de la saison pour voir enfin les Lakers arborer un large sourire au terme d’un match. Après un début de saison pour le moins délicat (défaites contre Dallas, Portland et les Clippers), et la récente blessure de Steve Nash, on pensait que les Angelinos servaient actuellement de défouloir au destin. Un destin conjuré lundi, et ce très rapidement. Car les partenaires de Kobe Bryant n’ont pas laissé la moindre chance d’espérer aux Pistons (108-79). 34 points scorés dans le premier quart temps, un gap grimpé à +28 unités avant même la première moitié du match (et même +36 dans le 3e quart !), il ne pouvait cette fois rien arriver aux Lakers. Surtout que Dwight Howard, omniprésent dans la peinture, a réussi son meilleur match depuis son arrivée en Californie (voir le MVP de la nuit). Les Pistons, pour leur part doivent, vite réagir. Les prestations pour le moins indigentes de Brandon Knight (2 points, 1/8) ou Rodney Stuckey (0 point, 0/6) illustrent parfaitement les difficultés actuelles de Detroit, toujours pas victorieux cette saison (0/3).
La surprise de la journée est venue de la Chesapeake Energy Arena où Atlanta a maté le dernier finaliste NBA, OKC (95-104). Dominés par San Antonio en ouverture de la saison, les partenaires de Kevin Durant ont pour la première fois mordu la poussière à domicile. Encore en position de l’emporter à 5’30 du buzzer (84-86), le Thunder a subi la foudre de Lou Williams (19 points, 4 pds) auteur d’un shoot longue distance et de deux lancers francs qui donnaient de la marge aux Hawks (84-91). Durant et Westbrook tentaient alors de ramener les leurs, sans succès. « Nous avons une grande équipe. Nous pouvons clairement viser
les finales de Conférence, voir les finales tout court. Venir gagner ici sans Josh Smith (NDLR : blessé à la cheville droite), c’est assez énorme ! » jubilait DeShawn Stevenson (8 points, 5 rebonds).
Dans les autres matches, New York a confirmé son bon début de saison. Oui, les Knicks n’ont joué que deux matches, tous deux remportés. Mais aussi étonnant que cela puisse paraître, ce sans-faute initial n’était jamais arrivé à la franchise de la Grosse Pomme depuis... 13 ans ! Contre Philadelphie (100-84), l’un des outsiders de la saison à l’Est, Melo Anthony (27 points) et J.R. Smith (20 points, 4/5 à 3 points) ont fait le job. À noter de chaque côté qu’Amar’e Stoudemire et Andrew Bynum étaient tous les deux absents, sur blessure. Orlando tient pour l’heure la même dynamique que les Knicks. Le succès acquis contre Phoenix (115-94) n’avait pourtant rien d’évident au moment où les Floridiens affichaient un débours de 15 points à remonter. Mais Phoenix s’est assez inexplicablement effondré dans un 3e quart temps cauchemardesque (40-20). Ratant à peu près tout ce qu’ils entreprenaient, les partenaires de Luis Scola (24 points, 7 rebonds) se sont sabordés tout seuls. Et dire que le Magic évoluait sans Jameer Nelson, Hedo Turkoglu, ou encore Al Harrington !
Ils ont beau être 11 dans la Ligue, pas un Frenchy n’a foulé les parquets NBA la nuit dernière. Il faudra attendre la nuit prochaine pour potentiellement voir en action Batum, Beaubois, Parker, De Colo, Diaw, Mahinmi ou encore Turiaf.
La première victoire des Lakers cette nuit correspond au meilleur match livré jusque-là par Dwight Howard. Ce n’est évidement pas une coïncidence. Superman a été au four et au moulin avec 28 points et 7 rebonds. On notera également que Kevin Durant est passé proche du triple-double, n’échouant que pour 2 passes (22 points-12rebonds-8 pds). Mais cela n’a pas suffi pour mener OKC à la victoire.
Il aura donc fallu attendre le 4e match de la saison pour voir enfin les Lakers arborer un large sourire au terme d’un match. Après un début de saison pour le moins délicat (défaites contre Dallas, Portland et les Clippers), et la récente blessure de Steve Nash, on pensait que les Angelinos servaient actuellement de défouloir au destin. Un destin conjuré lundi, et ce très rapidement....
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