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Sport - Football - Ligue 1

Marseille, un leader fatigué

L’Olympique de Marseille, toujours leader du championnat avec 6 victoires en 6 journées, va devoir gérer son avance sur ses poursuivants, mais aussi la fatigue de ses joueurs et une infirmerie qui ne désemplit pas, avec de gros matches dans les quinze jours à venir.

Élie Baup est actuellement un homme comblé… six victoires en autant de rencontres, personne en Europe ne peut actuellement dire mieux. Mais l’entraîneur phocéen a-t-il mangé son pain blanc ? Comment son équipe va-t-elle réagir face aux rendez-vous cruciaux des prochains jours ? Mais avec 18 points, l’OM a un petit matelas et peut voir venir en Ligue 1. Philippe Laurenson/Reuters

Si l’OM comptait hier quatre points d’avance sur Lyon et six sur le PSG, les prochaines journées – un déplacement à Valenciennes le 30 septembre et surtout la réception de Paris – ne seront pas de tout repos.
Sans compter que juste avant d’accueillir « Ibra » et le qatari SG le 7 octobre, l’OM disputera le 4 octobre un match d’Europa League, certes au Vélodrome contre un adversaire modeste (Limassol, Chypre), mais dans une compétition sur laquelle l’entraîneur olympien Élie Baup ne veut « pas faire une croix ». Et qui risque donc d’apporter son lot de fatigue ou, pire, de blessures...
Face à des matches à répétition, Baup a décidé de privilégier « le repos et beaucoup de récupération ». Car dimanche après-midi, lors de la petite victoire contre Évian/Thonon (1-0), on a senti des jambes lourdes.
« Franchement, on a puisé, on a raclé les fonds de tiroir », confiait l’attaquant André-Pierre Gignac après la rencontre, tandis que Rod Fanni avouait avoir « rapidement senti de la fatigue ».
L’encadrement du club a d’ailleurs annoncé dès la fin du match que les joueurs auraient « 48 heures de repos » et ne reprendraient l’entraînement que mercredi. Deux jours qui « vont nous faire le plus grand bien », se réjouissait Fanni.

Un équilibre précaire
Autre donnée à gérer pour l’entraîneur, les blessures qui limitent la possibilité de ménager les cadres et nécessitent « tout un calcul » dans le plan de jeu. Ainsi dimanche, avec la sortie (douleur musculaire à une cuisse) du défenseur Kassim Abdallah, Charles Kaboré s’est déplacé à droite, une situation qui « perturbe », dixit Baup.
Faire un changement dans la défense aussi tôt dans le match (20e) « met en difficulté pour la suite », insiste l’entraîneur, qui ainsi n’a pas pu remplacer Valbuena (60e) ni André Ayew (80e) au moment où il l’aurait voulu.
« Il faut qu’on donne plus de temps de jeu à d’autres joueurs et élargir le groupe », en conclut Baup, qui commence à utiliser des jeunes, comme Rafidine Abdullah, 19 ans, auteur d’une bonne prestation dimanche.
L’infirmerie contraint aussi à s’adapter, car elle ne désemplit pas : les blessures de Leyti Ndaye (élongation), absent trois semaines, et d’Abdallah, dont on ne connaissait pas encore lundi après-midi la teneur, vont peser sur une défense jusque-là plus que solide, avec un seul but pris en 6 matches.
Sans compter que Jérémy Morel pourrait souffrir du coude, que Souleymane Diawara est toujours indisponible après son opération d’un genou et que Joey Barton purge encore ses matches de suspension en championnat (il peut jouer en revanche en Europa League).
Bref, l’OM est dans une situation à l’équilibre fragile : « On n’était pas dans un bon jour, avec beaucoup de fatigue, mais on arrive quand même à l’emporter. »
« On fait des efforts ensemble, les uns pour les autres et on prend beaucoup de plaisir », assure Cheyrou, évoquant une « dynamique » qui « s’autoalimente », victoire après victoire, même dans la douleur. Reste à savoir jusqu’à quand l’OM pourra ignorer la fatigue.

(Source : AFP)

 

Le PSG prospecte toujours au Brésil pour le mercato hivernal

Jamais rassasié, Leonardo continue sa quête de renforts jeunes et talentueux. Il prospecterait actuellement au Brésil et lorgnerait une fois encore du côté de São Paulo.
Depuis deux matches, l’entrejeu parisien impressionne. Le trio Verratti-Chantôme-Matuidi en impose et met une pression intense sur ses adversaires. Le Dynamo Kiev et Bastia peuvent en témoigner. Mais avec un Matthieu Bodmer toujours blessé et un Thiago Motta et un Momo Sissoko en phase de reprise, le milieu de terrain parisien est bien fourni. Sans oublier la future arrivée en janvier de Lucas Moura en provenance de São Paulo.
Pourtant, à en croire la presse brésilienne, Leonardo ne serait pas rassasié. En effet, en supervisant à de nombreuses reprises Lucas Moura, il serait tombé sous le charme de l’un de ses coéquipiers, Casemiro. Milieu relayeur de 20 ans, il est considéré comme l’un des meilleurs spécialistes au poste au Brésil et totalise déjà 5 capes avec la Seleção. Et à en croire la publication italienne, une somme de 10 M€ aurait même été proposée à la direction pauliste.
Mais l’affaire est loin, très loin d’être simple à finaliser pour le directeur sportif du PSG. Tout d’abord, Casemiro est brésilien et donc considéré comme extracommunautaire. Et si Milan Bisevac a libéré une place en partant à l’OL, celle-ci est déjà attribuée à Lucas Moura. Seule solution pour le PSG, se séparer de l’un de ses joueurs extracommunautaires Maxwell ou Alex. Une solution qui n’a que peu de chances d’aboutir. Autre problème, la forte concurrence qui sévit sur le dossier. L’AS Roma et le Milan AC seraient très intéressés par le joueur et seraient également prêts à faire une offre cet hiver. L’arrivée récente de Ganso pourrait faciliter son départ cet hiver. Si l’arrivée de Casemiro en Europe est plus que probable, le Brésilien risque fort d’être l’une des attractions du prochain mercato hivernal. À Paris, Milan ou ailleurs...

Si l’OM comptait hier quatre points d’avance sur Lyon et six sur le PSG, les prochaines journées – un déplacement à Valenciennes le 30 septembre et surtout la réception de Paris – ne seront pas de tout repos.Sans compter que juste avant d’accueillir « Ibra » et le qatari SG le 7 octobre, l’OM disputera le 4 octobre un match d’Europa League, certes au Vélodrome...

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