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Sport

GP de France : bataille médiatique, le Castellet se lance aussi

Le tacle n’est jamais un très beau geste quand il arrive de façon musclée, mais il est encore plus dur lorsqu’il se fait sur celui qui n’est pas le porteur du ballon.
L’équipe du circuit du Castellet a donc choisi son timing pour pointer les crampons en organisant une conférence de presse parisienne afin de présenter son projet d’organisation du Grand Prix de France 2013. Le jour des premiers tests rookies F1 à Magny-Cours, pour le retour de la F1 en France depuis belle lurette.
Le circuit Paul-Ricard du Castellet est maintenant officiellement à l’organisation du Grand Prix de France, dès 2013, si celui-ci venait à réintégrer le calendrier. Le département du Var a rendu hier son dossier à la Fédération française du sport automobile. Une semaine jour pour jour après Magny-Cours, son unique rival, le département du Var a officialisé hier comme prévu la candidature du circuit Paul-Ricard au Castellet pour l’organisation dès 2013 du Grand Prix de France de formule 1. « L’intégralité du dossier technique a été dévoilée hier matin au président de la Fédération française du sport automobile (FFSA), Nicolas Deschaux, et à ses conseillers », a annoncé Stéphane Clair, directeur de la structure varoise. Ce dernier était présent au siège de l’Automobile Club de France à Paris, entouré d’une délégation conduite par Jacques Bianchi, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Var.
« Notre projet a évolué en fonction de la conjoncture économique et du fait de la non-implication financière de l’État », a expliqué le responsable du circuit. Ce dernier a qualifié les « échanges » avec ses interlocuteurs de « très constructifs et professionnels ». Il a par ailleurs ajouté que le budget s’élevait à quelque 30 millions d’euros, dont un tiers assuré par les collectivités locales.
« Les représentants des collectivités locales et de la direction du circuit Paul Ricard ont insisté sur le réalisme budgétaire, la qualité technique et la crédibilité de leur projet sur lequel ils travaillent depuis plus de douze mois en étroite concertation avec la FOM, la FFSA et le ministère des Sports », détaille le communiqué, reprenant les grandes lignes des dernières déclarations publiques réalisées à ce même sujet. En faisant moins de publicité, Magny-Cours a également un dépôt de candidature en amorce pour l’organisation d’une possible course française.
En guise d’atouts pour son enceinte, Monsieur Clair a énuméré la forte attraction touristique de la région PACA, les facilités d’accès routiers, ferroviaires et aéroportuaires, les capacités hôtelières, mais aussi l’aspect « people » propre à la Côte d’Azur.
Désormais en possession de tous les éléments nécessaires, Nicolas Deschaux remettra rapidement son rapport à la ministre des Sports, Valérie Fourneyron. La dernière édition du Grand Prix de France remonte à 2008 à Magny-Cours, qui avait accueilli les précédents rendez-vous français du championnat depuis 1991 sans interruption. Auparavant, c’est le Castellet qui en avait été l’hôte depuis 1971 à 1990. Mais désormais absent du calendrier depuis trois ans, la France réfléchirait sérieusement à la possibilité d’y revenir, pourquoi pas en alternance avec un autre pays. La décision finale reviendra à Bernie Ecclestone, le patron de Formula One Management (FOM) et grand argentier de la F1. Quel que soit le circuit choisi, s’il y en a un, le prix du plateau à payer serait d’environ 20 millions d’euros.
Le tacle n’est jamais un très beau geste quand il arrive de façon musclée, mais il est encore plus dur lorsqu’il se fait sur celui qui n’est pas le porteur du ballon.L’équipe du circuit du Castellet a donc choisi son timing pour pointer les crampons en organisant une conférence de presse parisienne afin de présenter son projet d’organisation du Grand Prix de France 2013. Le jour...
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