Il est bien connu des milieux médicaux et scientifiques au Liban et aux États-Unis. Il est connu aussi du grand public, plus précisément de ceux qui suivent les « talk-shows » à caractère sociopolitique. Le professeur Philippe Salem, dont la renommée en oncologie n’est plus à démontrer, est de passage au Liban pour la signature, mardi prochain, de sa biographie écrite par notre consœur Maha Samara, aux éditions Dar an-Nahar et Dar es-Saqi. La signature aura lieu à l’hôtel Le Bristol à 18 heures 30 et sera précédée d’une table ronde portant sur l’ouvrage et à laquelle participeront le professeur Antoine Ghossein, M. Talal Selmane, Mme Maha Samara et le professeur Philippe Salem. La table ronde sera conduite par M. Farès Sassine.
Ayant pour titre Philippe Salem, le rebelle, le scientifique et l’humaniste, la biographie retrace le parcours familial, social, universitaire et professionnel de Philippe Salem en mettant l’accent, dans les premiers chapitres, sur sa jeunesse et ses études scolaires dans sa région d’origine, notamment dans la localité de Bterram (caza du Koura), puis à Bechmezzine et à Tripoli, avant d’achever son cycle secondaire à l’International College, à Ras-Beyrouth.
Parallèlement au parcours universitaire à l’AUB ainsi que dans de prestigieux établissements universitaires aux États-Unis, l’auteure rapporte également les principales prises de position politiques du professeur Salem, notamment en ce qui concerne la crise libanaise, les relations avec la Syrie et le rôle des chrétiens dans la région, plus particulièrement à la lumière du « printemps arabe ». Le professeur Salem rejette notamment sur ce plan la théorie de l’alliance des minorités et dénonce ceux qui estiment que les chrétiens de la région n’ont d’autre choix que de se placer sous la protection des régimes dictatoriaux. Tout en reconnaissant le danger du fondamentalisme et des courants radicaux, le professeur se prononce pour un rôle actif des chrétiens dans les révolutions arabes en cours.
Ayant pour titre Philippe Salem, le rebelle, le scientifique et l’humaniste, la biographie retrace le parcours familial, social, universitaire et professionnel de Philippe Salem en mettant l’accent, dans les premiers chapitres, sur sa jeunesse et ses études scolaires dans sa région d’origine, notamment dans la localité de Bterram (caza du Koura), puis à Bechmezzine et à Tripoli, avant d’achever son cycle secondaire à l’International College, à Ras-Beyrouth.
Parallèlement au parcours universitaire à l’AUB ainsi que dans de prestigieux établissements universitaires aux États-Unis, l’auteure rapporte également les principales prises de position politiques du professeur Salem, notamment en ce qui concerne la crise libanaise, les relations avec la Syrie et le rôle des chrétiens dans la région, plus particulièrement à la lumière du « printemps arabe ». Le professeur Salem rejette notamment sur ce plan la théorie de l’alliance des minorités et dénonce ceux qui estiment que les chrétiens de la région n’ont d’autre choix que de se placer sous la protection des régimes dictatoriaux. Tout en reconnaissant le danger du fondamentalisme et des courants radicaux, le professeur se prononce pour un rôle actif des chrétiens dans les révolutions arabes en cours.
Il est bien connu des milieux médicaux et scientifiques au Liban et aux États-Unis. Il est connu aussi du grand public, plus précisément de ceux qui suivent les « talk-shows » à caractère sociopolitique. Le professeur Philippe Salem, dont la renommée en oncologie n’est plus à démontrer, est de passage au Liban pour la signature, mardi prochain, de sa biographie écrite par notre...