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Liban

Le dossier des réfugiés syriens mobilise toujours autant...

La crise des réfugiés syriens au Liban continue d’inquiéter les responsables de tous bords, qui s’attellent depuis peu à la recherche de solutions.

Le ministre Mansour conférant avec l’ambassadeur syrien, Ali Abdelkarim Ali. Photo Dalati et Nohra

La ligue des amis de Kamal Joumblatt a organisé hier une conférence sur ce sujet, à laquelle a pris part le ministre des Affaires sociales, Waël Bou Faour.
Prenant la parole, ce dernier a déclaré que « le Liban fait aujourd’hui face à un mouvement de déplacement majeur, ce qui a déclenché une peur intercitoyenne chez les Libanais eux-mêmes et une peur envers les réfugiés ».
Pour le ministre, cette crise a engendré des pressions monstres sur le plan politique, social, économique et sécuritaire.
« L’ampleur de ce phénomène ne nous permet pas d’occulter ce problème qui s’est imposé à nous », a-t-il dit. Selon lui, la logique de l’État suppose qu’un plan souverainiste soit mis au point, parallèlement à un plan d’aide, un plan pour les statistiques et un plan sécuritaire.
La question des réfugiés palestiniens en provenance de Syrie a été en outre au centre d’une discussion entre le ministre du Travail, Sélim Jreissati, et la directrice de l’Unrwa au Liban qui a évoqué avec lui les facilités accordées aux ouvriers palestiniens inscrits au ministère de l’Intérieur.
Alors que les réunions de coordination pour venir en aide aux réfugiés se tenaient aux quatre coins du pays, une manifestation a été organisée au Akkar, à Biré par les enseignants et étudiants syriens réfugiés de l’école islamique Nour, pour protester contre le fait qu’ils n’ont pas reçu l’aide qui leur a été pourtant octroyée par l’association islamiste Nour, présidée par cheikh Ala’ Abdel Wahad.

 

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La Syrie, de mieux en mieux...
Prenant la parole au nom des réfugiés, une protestataire a mis en garde contres le risque de voir l’école fermer ses portes devant les écoliers si les aides ne sont pas versées entre-temps. L’école accueille près de 500 enfants dont l’enseignement est assuré par 30 éducateurs. À moins d’une aide additionnelle, l’institution risque de suspendre les classes, précise un autre manifestant.
Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères, Adnane Mansour, a reçu hier l’ambassadeur de Syrie Ali Abdelkarim Ali, qui, en réponse à une question sur les réfugiés, a invité les parties concernées et « tous ceux qui se disent soucieux des intérêts des réfugiés, à se solidariser et non à faire du commerce (à partir de leur misère) ou à exploiter leurs conditions à d’autres fins ». Le diplomate a assuré que la Syrie se porte de mieux en mieux et réalise des victoires jour après jour afin de déraciner les groupes armés étrangers.
Par ailleurs, une délégation du Parti social national syrien s’est rendue auprès de l’ambassadeur iranien, Ghadanfar Rokn Abadi, qui a affirmé que la « tension issue des événements en Syrie est en train de baisser progressivement », soulignant que l’État syrien a réalisé « un pas important en direction de la consolidation de la stabilité ».
Le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, a invité le peuple syrien à cesser les combats et à recourir au dialogue pour régler les problèmes auxquels il est confronté.

 

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