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Lifestyle - Événement

25 ans et pas une ride !

Pour sa 19e édition, la cérémonie du Pikasso d’or a revêtu cette année un sens particulier puisque l’afficheur en jaune célèbre également son quart de siècle, avec de nouveaux prix, un trophée revisité par Karen Chekerdjian Fattal et des souvenirs réunis dans un livre « Jaune et partout depuis 25 ans ».

Les lauréats sur scène, en présence de Nicolas Nahas, Antonio Vincenti et Alain Weill.  Photo Ibrahim Tawil

Pour durer dans le temps, s’adapter aux nouvelles technologies et aux nouvelles contraintes, les choses pour Antonio Vincenti, CEO des Affichages Pikasso, ne se sont pas faites spontanément. Il y eut les moments difficiles, apprivoiser un nouveau média, le proposer à des clients qui n’y étaient pas familiers, installer une structure, grandir en dépit des guerres et exporter un solide réseau en Jordanie, en Irak et en Algérie. Il y eut aussi la satisfaction d’un travail bien accompli.
Dans le livre Jaune et partout depuis 25 ans, compilé par Alain Weill, distribué aux amis, aux clients et aux professionnels qui l’ont accompagné durant ce parcours, tous les souvenirs se retrouvent, illustrés par des photos d’archives et des témoignages des «compagnons de route». Une rétrospective à la fois touchante et impressionnante de 1986 à 2011, où il est permis de rire... jaune parfois, des absurdités de ce pays.

Un événement très courtisé
Rétrospective également à l’entrée du Pavillon royal, au BIEL, vendredi 3 février, pour célébrer la créativité. Tous les lauréats du Pikasso d’or – de 1989 à 2010, soit 17 affiches – se sont pâmés sous un soleil heureux, pour accueillir les 700 invités qui ne ratent pas ce rendez-vous annuel.
En présence du ministre de l’Économie et du Commerce, Nicolas Nahas, d’Alain Weill, expert en art contemporain et publicité et président du jury, Antonio Vincenti a levé le voile sur le nouveau trophée, relooké par la designer Karen Chekerdjian Fattal. «Il nous fallait, explique-t-elle, marquer le passage à l’ère du XXIe siècle, celui de l’image digitale. En respectant la demande d’Antonio Vincenti de garder l’image de ce petit bonhomme, qui est son logo, créée en 1990 par l’agence H&C Léo Burnett, nous avons tenté de représenter l’afficheur en le transposant à l’ère de la vitesse, d’où cette impression de mouvement saccadé. Nous nous sommes inspirés du tableau de Duchamp, en décomposant le mouvement, comme il l’avait fait dans Nu descendant l’escalier. Le trophée est en laiton trempé dans l’or ou dans l’argent, et en laiton oxydé pour le Pikasso de bronze.»
Tout, d’ailleurs, au cours de cet événement avait revêtu la forme angulaire du superbe trophée : les cartons d’invitation, les menus, les brochures et autres dossiers de presse.
Pour ce 29e anniversaire, également, l’afficheur «en jaune et partout» a décidé de créer 4 nouvelles catégories, regroupant les genres par formats: catégorie Network (4x3, LED screens, scrollers), catégorie Supersize (unipoles, rooftops, walls), catégorie Special (bus et malls) et l’inchangé prix Afficheur citoyen.
Et c’est l’inénarrable Alain Weill, en costume – cravate – chemise à carreaux noirs et blancs, qui s’est chargé, comme chaque année, de distribuer les prix du Pikasso d’or 2011.
Pour cette édition spéciale, 184 visuels, soit 122 campagnes, ont été présentées par 24 agences.
Pas de discours, de commentaires ni de remerciements, mais des lauréats évidemment heureux.
Pour durer dans le temps, s’adapter aux nouvelles technologies et aux nouvelles contraintes, les choses pour Antonio Vincenti, CEO des Affichages Pikasso, ne se sont pas faites spontanément. Il y eut les moments difficiles, apprivoiser un nouveau média, le proposer à des clients qui n’y étaient pas familiers, installer une structure, grandir en dépit des guerres et exporter un solide...
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