L’artiste devant ses toiles accrochées à la galerie Pièce unique.
Organisée par l’Institut culturel italien, en collaboration avec Solidere, l’exposition «Dinamismo Statico» de Sandro Sanna déroule sur les cimaises de la galerie Pièce unique* une vingtaine de peintures géométrico-abstraites évocatrices d’un certain dynamisme spatial, voire même intersidéral.
Né en 1950 en Sardaigne, vivant depuis 1965 à Rome, cet artiste italien – qui a à son actif de nombreux prix, des expositions aux quatre coins de la planète, dont en 2011 à la 54e Biennale de Venise, ainsi qu’une sculpture d’acier et de lumière de 8 mètres en plein cœur de Rome (Piazza dei Re di Roma) – est hanté par des interrogations existentielles sur la nature profonde des choses.
Des questionnements qu’il traduit sur toiles au moyen de lignes, formes et volumes géométriques «non pour tenter d’obtenir des réponses, mais pour les partager avec les autres», souligne-t-il. Des interrogations qui s’articulent, notamment, autour du concept de «l’instabilité de la perception, de la mutation de l’image et du changement constant de la réalité selon l’angle de vue et l’incidence de la lumière».
Variations de perception et tonalités sidérales
Ce peintre qui aime jouer de la tridimensionnalité sur surface plane, qui aime ainsi «faire émerger chez le spectateur l’interrogation et le doute», imprègne ses toiles d’une interférence de formes, de volumes, de rythmes, d’ombre et de lumière exprimant une sensation dynamique. Nettement influencé par le futurisme, il s’en démarque néanmoins par une palette chromatique réduite à des tons neutres: entre noir, brun et gris relevé de nuances métalliques et laiteuses... Des «tonalités sidérales et cosmiques» qui soutiennent la représentation «artistique» des champs de force et des puissances magnétiques des formes premières qui sont à l’origine de l’existant.
Comme le dit le critique Maurizio Calvesi: «Sanna est un peintre abstrait, non pas parce qu’il a graduellement éliminé la figure, mais parce que ses images dépeignent un univers vierge sur lequel aucune figure n’a encore imprimé son ombre et où le principe de vie plane dans son essence la plus pure et mystérieuse.»
* Saifi Village, Quartier des Arts, rue Ariss Kanafani.
Né en 1950 en Sardaigne, vivant depuis 1965 à Rome, cet artiste italien – qui a à son actif de nombreux prix, des expositions aux quatre coins de la planète, dont en 2011 à la 54e Biennale de Venise, ainsi qu’une sculpture d’acier et de lumière de 8 mètres en plein cœur de Rome (Piazza dei Re di Roma) – est hanté par des interrogations existentielles sur la nature profonde des choses.
Des questionnements qu’il traduit sur toiles au moyen de lignes, formes et volumes géométriques «non pour tenter d’obtenir des réponses, mais pour les partager avec les autres», souligne-t-il. Des interrogations qui s’articulent, notamment, autour du concept de «l’instabilité de la perception, de la mutation de l’image et du changement constant de la réalité selon l’angle de vue et l’incidence de la lumière».
Variations de perception et tonalités sidérales
Ce peintre qui aime jouer de la tridimensionnalité sur surface plane, qui aime ainsi «faire émerger chez le spectateur l’interrogation et le doute», imprègne ses toiles d’une interférence de formes, de volumes, de rythmes, d’ombre et de lumière exprimant une sensation dynamique. Nettement influencé par le futurisme, il s’en démarque néanmoins par une palette chromatique réduite à des tons neutres: entre noir, brun et gris relevé de nuances métalliques et laiteuses... Des «tonalités sidérales et cosmiques» qui soutiennent la représentation «artistique» des champs de force et des puissances magnétiques des formes premières qui sont à l’origine de l’existant.
Comme le dit le critique Maurizio Calvesi: «Sanna est un peintre abstrait, non pas parce qu’il a graduellement éliminé la figure, mais parce que ses images dépeignent un univers vierge sur lequel aucune figure n’a encore imprimé son ombre et où le principe de vie plane dans son essence la plus pure et mystérieuse.»
* Saifi Village, Quartier des Arts, rue Ariss Kanafani.
Organisée par l’Institut culturel italien, en collaboration avec Solidere, l’exposition «Dinamismo Statico» de Sandro Sanna déroule sur les cimaises de la galerie Pièce unique* une vingtaine de peintures géométrico-abstraites évocatrices d’un certain dynamisme spatial, voire même intersidéral. Né en 1950 en Sardaigne, vivant depuis 1965 à Rome, cet artiste italien – qui a à...
