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Culture - Initiative

À la rencontre de la poésie zajal : formation et inventaire

Une vue des participants.

Forme de poésie improvisée ou transmise de génération en génération, le zajal scande le quotidien, les différentes étapes de la vie ainsi que les grandes manifestations collectives. Mariages ou enterrements, fêtes ou festivals: autant d’occasions pour les poètes zajal (appelés qûâl) de réciter ou chanter des textes exprimant la bravoure, la fierté, l’amour, la flatterie, la douleur, la joie, le conflit, la violence ou encore l’appel au dialogue.
C’est autour de cet aspect du patrimoine culturel immatériel libanais qu’a été développée, à titre pilote, une méthodologie d’inventaire qui pourra ensuite être appliquée à la sauvegarde d’autres expressions du patrimoine vivant.
Du 29 juin au 3 juillet donc, une formation approfondie sur la notion d’inventaire et de ses principes en regard de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a été organisée par l’Unesco. Le rôle des différents intervenants dans le processus, ainsi que celui des outils et techniques de documentation participative ont été également abordés. L’atelier s’est adressé avant tout aux enquêteurs de terrain et aux communautés dont le patrimoine culturel sera inventorié. Il a débuté par un volet « théorique » durant lequel a été élaboré collectivement le cadre méthodologique de l’inventaire, suivi d’un exercice de mise en pratique sur le terrain. Une journée de restitution, pendant laquelle les participants ont dû tirer les leçons de l’exercice, a été réalisée le temps d’une journée, le 9 juillet.
L’atelier a été animé conjointement par Annie Tohmé Tabet et Hani Hayajneh, tous deux faisant partie du réseau de facilitateurs spécialement formés par l’Unesco dans le cadre de sa stratégie de renforcement des capacités pour la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Au cours des trois mois suivant la formation, les équipes d’enquêteurs partiront à la rencontre des communautés du zajal sur l’ensemble du territoire libanais. Ce travail de préinventaire s’attachera surtout à identifier et impliquer les porteurs (individus, groupes ou communautés) de cet élément du patrimoine immatériel, en se penchant plus particulièrement sur les modalités de sa transmission et de ses fonctions sociales dans la société libanaise moderne.
L’ensemble des données collectées seront systématisées et numérisées, tandis qu’un film et une exposition photographique porteront cette expérience d’inventaire à la connaissance du public libanais et international.
L’atelier et l’activité d’inventaire s’inscrivent dans la phase III du projet MedLiHer, soutenu par l’Union européenne et l’Unesco, qui vise à promouvoir la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au Liban, en Jordanie et en Égypte.
Forme de poésie improvisée ou transmise de génération en génération, le zajal scande le quotidien, les différentes étapes de la vie ainsi que les grandes manifestations collectives. Mariages ou enterrements, fêtes ou festivals: autant d’occasions pour les poètes zajal (appelés qûâl) de réciter ou chanter des textes exprimant la bravoure, la fierté, l’amour, la flatterie, la...
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