Spécialisée dans l’art contemporain latino-américain, la South Border Gallery présente Jorge Otero et Rodolfo Valdès, deux jeunes artistes cubains, à Beyrouth pour trois mois, sous la férule de Michel el-Dahr.
L’exposition «The Post Orientalists» est l’histoire d’un double voyage: d’abord par-dessus les mers, puisque Rodolfo Valdès et Jorge Otero, originaires de Cuba, déposent pour la première fois leurs palettes à Beyrouth. Autres horizons, les deux artistes adoptent une vision élargie et libérée, où la ville se fait «laboratoire». Ce voyage est aussi celui du cheminement artistique réalisé par les deux Cubains depuis leur arrivée à Beyrouth, au printemps; par essais, tâtonnements et prises de risques, Rodolfo Valdès et Jorge Otero opèrent une petite révolution contre leurs acquis académiques. «Ce désapprentissage» est dépeint, jour après jour, sur les murs de la galerie: les grands formats, à l’huile et à l’acrylique, d’abord techniquement maîtrisés mais plus convenus, se muent en explosions de couleurs chatoyantes, en formes abstraites et dissoutes, en mouvements sensuels... Ce regard différencié, les deux artistes l’ont aussi posé sur Beyrouth: Rodolfo Valdès nous donne à voir, entre autres, un Dôme «réhabilité» par les soins d’un palette «pop art» tandis que Jorge Otero immerge paysages et portraits dans des fondus chauds et profonds. La couleur, pour ces deux artistes cubains, est ici une fête qui s’étend et se propage sur la ville, comme un rêve de liberté.
Jorge Otero et Rodolfo Valdès présenteront leur travail à la Beirut Art Fair du 5 au 8 juillet.
H.B.
L’exposition dure jusqu’au 14 juillet, rue Gouraud, immeuble Renno, Gemmayzé.
L’exposition «The Post Orientalists» est l’histoire d’un double voyage: d’abord par-dessus les mers, puisque Rodolfo Valdès et Jorge Otero, originaires de Cuba, déposent pour la première fois leurs palettes à Beyrouth. Autres horizons, les deux artistes adoptent une vision élargie et libérée, où la ville se fait «laboratoire». Ce voyage est aussi celui du cheminement artistique réalisé par les deux Cubains depuis leur arrivée à Beyrouth, au printemps; par essais, tâtonnements et prises de risques, Rodolfo Valdès et Jorge Otero opèrent une petite révolution contre leurs acquis académiques. «Ce désapprentissage» est dépeint, jour après jour, sur les murs de la galerie: les grands formats, à l’huile et à l’acrylique, d’abord techniquement maîtrisés mais plus convenus, se muent en explosions de couleurs chatoyantes, en formes abstraites et dissoutes, en mouvements sensuels... Ce regard différencié, les deux artistes l’ont aussi posé sur Beyrouth: Rodolfo Valdès nous donne à voir, entre autres, un Dôme «réhabilité» par les soins d’un palette «pop art» tandis que Jorge Otero immerge paysages et portraits dans des fondus chauds et profonds. La couleur, pour ces deux artistes cubains, est ici une fête qui s’étend et se propage sur la ville, comme un rêve de liberté.
Jorge Otero et Rodolfo Valdès présenteront leur travail à la Beirut Art Fair du 5 au 8 juillet.
H.B.
L’exposition dure jusqu’au 14 juillet, rue Gouraud, immeuble Renno, Gemmayzé.
Spécialisée dans l’art contemporain latino-américain, la South Border Gallery présente Jorge Otero et Rodolfo Valdès, deux jeunes artistes cubains, à Beyrouth pour trois mois, sous la férule de Michel el-Dahr.L’exposition «The Post Orientalists» est l’histoire d’un double voyage: d’abord par-dessus les mers, puisque Rodolfo Valdès et Jorge Otero, originaires de Cuba, déposent...
