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Économie

G20 : le vrai problème de la Russie, ce n’est pas la Syrie mais l’économie

Le G20 démarre aujourd’hui à Saint-Pétersbourg dans un contexte géopolitique particulièrement tendu, même exceptionnel, du fait que l’on est peut-être à la veille d’un conflit armé majeur. Les présidents Barack Obama et Vladimir Poutine vont avoir du mal à se serrer la main. Mais le problème de la Russie, aujourd’hui, ce n’est pas vraiment la Syrie, c’est surtout l’économie.
Une vraie débâcle ; comme tous les émergents, le pays s’est pris une claque retentissante sur les marchés. Près de 40 % de baisse de la Bourse par rapport à son plus haut niveau de l’année 2011, et une baisse du rouble de 10 % depuis le début de l’année. Les problèmes de la Russie ne sont pas liés à la politique de la Banque centrale américaine et ne sont pas purement conjoncturels.
La croissance continue de ralentir ; six trimestres de suite de décélération et pas d’amélioration en vue. On parle de taux de croissance autour de 1 % après des années de croissance à 7 %. Le problème de la Russie aujourd’hui, c’est ce qui a fait sa fortune pendant plus de 10 ans : l’énergie. Le pétrole. Le gaz. Ils représentent encore 70 % des exportations russes. Mais la profusion de gaz de schiste aux États Unis et l’augmentation de la production pétrolière de 50 % ont changé la donne. La Russie reste le premier exportateur d’énergie au monde au stade actuel, mais cela ne va pas durer.
Beaucoup de stratéges assurent que le soutien de Moscou au régime de Bachar el-Assad vise essentiellement à protéger les intérêts économiques russes. La plus grande crainte est de voir le gaz qatari arriver en Europe pour concurrencer le gaz russe : une fois Assad renversé, le gaz qatari pourra facilement traverser la Syrie via un gazoduc et arriver aux portes de l’Europe.

 

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Le G20 démarre aujourd’hui à Saint-Pétersbourg dans un contexte géopolitique particulièrement tendu, même exceptionnel, du fait que l’on est peut-être à la veille d’un conflit armé majeur. Les présidents Barack Obama et Vladimir Poutine vont avoir du mal à se serrer la main. Mais le problème de la Russie, aujourd’hui, ce n’est pas vraiment la Syrie, c’est surtout...

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