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Culture - Festivals

Le jazz et bossa d’Eliane Elias en ouverture de Baalbeck

C’est une voix venue du Brésil qui ouvrira le Festival de Baalbeck ce vendredi 23 août, à 20h30, à la magnanerie de Sad al-Bauchrieh.

Eliane Elias : une icône glamour du jazz brésilien.

Un lieu qui, pour n’avoir pas l’aura des temples romains, n’en a pas moins été aménagé avec soin par le comité du Festival de Baalbeck pour offrir un cadre agréable, autant au public qu’aux artistes s’y
produisant.
À commencer donc par la pianiste et interprète de jazz et bossa-nova Eliane Elias qui, accompagnée de Marc Johnson (contrebasse), Rubens de La Corte (guitare) et Rafael Barata (percussions), promet une soirée sensuelle et mélodique comme seul le jazz brésilien sait l’être.
Voix et physique « ensoleillés », accompagnant un jeu pianistique reconnu pour son harmonieuse vélocité, Eliane Elias est née en 1960 à São Paulo. Très jeune, à 7 ans, elle commence le piano classique. Dix ans plus tard, à tout juste 17 ans, elle accompagne déjà les fameux chanteurs et musiciens brésiliens Toquinho et Vinícius de Moraes, pères – avec Antonio Carlos Jobim – de la bossa-nova.
En 1981, elle s’installe à New York et intègre, en tant que pianiste, le fameux groupe de jazz Step Ahead. Elle se fait ainsi connaître internationalement avant de se lancer, vers la fin des années 80, dans le jazz vocal, chantant en anglais et en portugais.
Outre ses propres compositions, qui atteignent régulièrement le top des charts jazzy, et parallèlement à ses enregistrements classiques de morceaux de Bach, Ravel ou encore Villa-Lobos, elle collabore à partir des années 90 avec de célèbres musiciens, à l’instar de Gilberto Gil, Caetano Veloso ou encore Paul Desmond, Randy Brecker, Andy Summers...Sans oublier son duo pianistique avec Herbie Hancock qui a été salué par la critique musicale comme une performance historique.
Profitant du regain d’intérêt du public pour le jazz vocal et la bossa, elle enregistre plusieurs albums mixant la bossa-nova au pop, au jazz, à la musique latine et même au rock.
Elle compte à son actif une vingtaine d’albums, dont en 2008 Something for you, dans lequel elle rend hommage au pianiste de jazz Bill Evans, mais aussi Bossa Nova Stories, offrant sa recension personnelle des standards de la bossa brésilienne et du jazz américain.
Compositrice douée, elle a, entre autres, cosigné plusieurs titres de Light my Fire, son CD sorti en 2011 comportant également des reprises de tubes pop de Stevie Wonder (My Chérie, My Love), Bob Marley (Jammin), des Doors ou encore des standards de la bossa comme « Garota de Ipanema » (The Girl from Ipanema) et « Desafinado »...
Enfin, son tout dernier CD, Elias’ I Thought About You, sorti en mai 2013, est un hommage à Chet Baker. Et une démonstration de la talentueuse polyvalence de cette jazzwoman, compositrice, interprète, pianiste et arrangeuse... Qui, avec le glamour requis – belle crinière blonde –, saura séduire de sa musique lyrique et pleine de swing autant un public d’amateurs que de non spécialistes.
Rendez-vous donc ce vendredi 23 août avec Eliane Elias à la magnanerie !
Un lieu qui, pour n’avoir pas l’aura des temples romains, n’en a pas moins été aménagé avec soin par le comité du Festival de Baalbeck pour offrir un cadre agréable, autant au public qu’aux artistes s’y produisant. À commencer donc par la pianiste et interprète de jazz et bossa-nova Eliane Elias qui, accompagnée de Marc Johnson (contrebasse), Rubens de La Corte (guitare) et...

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