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Moyen Orient et Monde

Les critiques du cardinal australien George Pell

Le chef de l’Église catholique d’Australie, qui participera au conclave pour élire le nouveau pape, a publiquement égratigné Benoît XVI hier, jour de sa démission, lui reprochant sa renonciation « déstabilisante » et son incapacité à réaliser l’unité des catholiques. Le cardinal George Pell a estimé que « le gouvernement n’était pas (le) point fort » de Benoît XVI. « Je préfère quelqu’un qui puisse mener l’Église et la rassembler un peu », a-t-il déclaré, citant en particulier comme point noir du pontificat le scandale de VatiLeaks qui a jeté le discrédit sur la curie romaine. « Je pense que le gouvernement (du Vatican) est assuré par la plupart des gens entourant le pape et ça n’a pas toujours été brillant. Je ne révèle rien, c’est une opinion largement partagée », a souligné le cardinal dans un autre entretien. George Pell a également critiqué la démission de Benoît XVI qui, selon lui, établit un fâcheux précédent. « Ceux qui, par exemple, seraient en désaccord avec un futur pape seront tentés de lancer une campagne pour le pousser à la démission », a suggéré le cardinal australien. Des critiques aussi franches à l’égard d’un pape, de la part d’un haut responsable catholique, sont une rareté, voire du jamais-vu, a réagi Neil Ormerod, professeur de théologie à l’Université catholique australienne.
Le chef de l’Église catholique d’Australie, qui participera au conclave pour élire le nouveau pape, a publiquement égratigné Benoît XVI hier, jour de sa démission, lui reprochant sa renonciation « déstabilisante » et son incapacité à réaliser l’unité des catholiques. Le cardinal George Pell a estimé que « le gouvernement n’était pas (le) point fort » de...
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