En outre, les États-Unis ne se faisaient guère d'illusions en 2009 sur le processus de paix israélo-palestinien, toujours selon WikiLeaks repris par le quotidien français Le Monde. En novembre 2009, une note diplomatique américaine constatait : « Le fossé est trop large entre le maximum que peut proposer un Premier ministre israélien et le minimum que peut accepter un leader palestinien. » Les États-Unis s'interrogeaient aussi sur la volonté réelle d'Israël de parvenir à un accord : « Il n'est pas clair pour nous jusqu'où (le Premier ministre Benjamin) Netanyahu est prêt à aller. » « Il est intéressé par des gestes pour renforcer Abou Mazen (Mahmoud Abbas), mais il n'acceptera pas le gel total des constructions israéliennes en Cisjordanie qu'Abou Mazen considère comme une condition nécessaire pour s'engager », prévenait la même note.
Par ailleurs, Israël a ordonné à ses représentants à l'étranger de « contrecarrer de toute urgence » les initiatives menées par les Palestiniens en vue d'une reconnaissance internationale de leur futur État, a affirmé hier le quotidien Haaretz sur son site internet. Interrogé par l'AFP, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Yigal Palmor, s'est contenté d'indiquer que « les diplomates israéliens reçoivent régulièrement des instructions pour promouvoir et exposer le point de vue israélien sur telle ou telle question ».
commentaires (0)
Commenter