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Liban

Joumblatt appelle le monde à agir pour « éviter une possible partition » de la Syrie

Les pays étrangers doivent faire davantage pour aider les révolutionnaires syriens à renverser le président Bachar el-Assad et éviter une « guerre civile sans fin et une possible partition », a déclaré hier le chef du Front de la lutte nationale, Walid Joumblatt, dans un entretien accordé à Reuters.
La bataille pour la Syrie dépend du soutien étranger aux révolutionnaires, qui selon M. Joumblatt peuvent « facilement » chasser Bachar el-Assad de Damas pour peu qu’on leur fournisse les armes nécessaires dans le Sud, non loin de la capitale. L’échec à livrer de telles armes est hypocrite et « louche », a-t-il dit.
« Plus vous accélérez la chute, plus vous sauvez la Syrie d’une possible partition », a estimé Walid Joumblatt. Interrogé sur ce qu’un tel démembrement du pays entraînerait, le chef druze répond : « Cela s’apparenterait à une guerre civile sans fin en Syrie. »
Selon lui, le sentiment nationaliste au sein de l’opposition syrienne devrait aider le pays à conserver son unité. « Mais ils ont besoin d’être aidés », a-t-il ajouté. « Jusqu’à présent, ils demandent simplement de l’aide et plus cela continue, plus le risque d’un massacre religieux est grand », a poursuivi M. Joumblatt. « Les Syriens ont suffisamment de conscience, assez de connaissance et assez de puissance pour garder la Syrie unie », a-t-il cependant noté.
Walid Joumblatt a estimé que les rebelles syriens ont absolument besoin de missiles antichars à longue portée et de missiles antiaériens pour contrer ce qu’il qualifie de stratégie « de la terre brûlée » d’Assad.
« Si vous fournissez des armes aux rebelles à Deraa, vous pouvez le faire sortir (Assad) facilement de Damas », analyse-t-il. Et d’accuser les « Amis de la Syrie » de faire preuve d’hypocrisie en n’œuvrant pas plus pour aider les rebelles. Selon lui, les veto chinois et russe opposés aux mesures de l’ONU leur ont donné une excuse pour ne pas agir.
« Le peuple syrien triomphera et vaincra, mais en payant un lourd tribut en raison de l’indifférence, d’une certaine façon, de la communauté internationale, de l’hésitation des soi-disant Amis de la Syrie », a-t-il noté. Selon lui, la durée du conflit dépend désormais en premier lieu du soutien apporté aux forces anti-Assad, l’Iran et les autres partisans du président syrien ne pouvant guère faire davantage pour le soutenir.
Les pays étrangers doivent faire davantage pour aider les révolutionnaires syriens à renverser le président Bachar el-Assad et éviter une « guerre civile sans fin et une possible partition », a déclaré hier le chef du Front de la lutte nationale, Walid Joumblatt, dans un entretien accordé à Reuters.La bataille pour la Syrie dépend du soutien étranger aux révolutionnaires, qui...

commentaires (3)

Honnetement les considerations de sieur Joumblatt concernant la Syrie, on s'en fout! Partagee, disloquee ou unie ce n'est plus important. La seule chose qui compte est la chute du regime au plutot pour eviter plus de morts, de destructions et de malheurs pour le peuple Syrien et la fin de nos soucis au Liban.

Pierre Hadjigeorgiou

03 h 48, le 16 août 2012

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Commentaires (3)

  • Honnetement les considerations de sieur Joumblatt concernant la Syrie, on s'en fout! Partagee, disloquee ou unie ce n'est plus important. La seule chose qui compte est la chute du regime au plutot pour eviter plus de morts, de destructions et de malheurs pour le peuple Syrien et la fin de nos soucis au Liban.

    Pierre Hadjigeorgiou

    03 h 48, le 16 août 2012

  • Ceux qui rêvent de solution militaire en Syrie, des deux côtés, doivent se désillusionner. Seule la solution politique et la transition en douceur, par accords, devrait prévaloir dans les esprits. Ligue Arabe et ONU doivent suivre uniquement ce chemin. __ De même, au Liban, SEULS le DIALOGUE et l'ENTENTE sont la VOIE à sortir le pays des convulsions qui risquent de dégénérer en insécurité et très probablement en une autre guerre civile, plus catastrophique que la première. L'Épervier sioniste et autres éperviers préparent leurs griffes... pour déchiqueter le pays, en usant ses Propres Écervelés Enfants. Triste ! Très triste rien qu'à y penser...

    SAKR LEBNAN

    05 h 23, le 15 août 2012

  • En l'état ,le risque de partition ou de nationalisation existe réellement .... entre le port stratégique de la Russie à Tartous et la Syrie de l'après Assad....N'est pas en Méditerranée créateur de Gibraltar qui veut...

    M.V.

    02 h 27, le 15 août 2012

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