À Aley et à Nabatiyeh hier, des dizaines d’habitants se sont rassemblés et ont coupé des routes pour protester contre les interminables heures de rationnement d’électricité. À Aley, la manifestation était organisée par les municipalités et les moukhtars de la région, ainsi que des organisations de la société civile. Le rassemblement a eu lieu devant le Sérail. Les députés Akram Chehayeb, Henri Hélou, Fadi Habr et Fouad el-Saad étaient là, ainsi que des présidents de conseils municipaux, des représentants du Parti socialiste progressiste (PSP), des Forces libanaises (FL), des Kataëb et autres.
Les manifestants brandissaient des banderoles portant des slogans hostiles au ministre de l’Énergie Gebran Bassil. Ils ont coupé la route de Chouit-Aley, jusqu’à l’intervention de l’armée.
Akram Chehayeb a revendiqué « un programme clair de distribution ». « Il ne faut pas que cette distribution soit discrétionnaire mais équitable entre les citoyens, a-t-il poursuivi. Cette région est totalement privée de courant dernièrement. Ce rassemblement aujourd’hui n’est qu’une première étape et sera suivi par d’autres mouvements. Nous espérons que les responsables concernés vont réagir. »
Et d’ajouter : « Le second motif de notre rassemblement est la disparition du mazout sur le marché. Il y a une rupture de stock du mazout rouge depuis que la subvention est terminée. Or, nous avons su que le jour où la subvention prenait fin, huit millions de litres de mazout provenant de la raffinerie de Tripoli ont été distribués à des proches de personnalités influentes, qui ont profité au détriment du Trésor d’une somme d’un milliard et demi de livres libanaises. »
« Est-ce cela la transparence, le changement et la réforme, alors que les écoliers, les habitants, les malades dans les hôpitaux vivent dans le froid dans la Montagne et la Békaa ? » a-t-il poursuivi.
Même scène à Nabatiyeh, où des dizaines de jeunes du village de Doueir ont coupé la route au niveau du croisement de Doueir-Charqieh-Ansar et brûlé des pneus, pour protester contre les coupures quasi ininterrompues de courant. Ils ont demandé aux députés « de mettre un terme à ce châtiment qu’exerce contre cette région l’Électricité du Liban (EDL), qui ne pourvoit le courant que 45 minutes toutes les douze heures ».
En réponse à ces mouvements, l’EDL a publié un communiqué dans lequel elle rappelle que « la compagnie n’a pas reçu d’investissements nouveaux pour l’augmentation de sa production depuis 16 ans, alors que la demande a considérablement augmenté et que les empiètements sur le réseau se poursuivent dans plusieurs régions ».
« La demande d’électricité dépasse actuellement les 2 400 mégawatts, alors que la production varie autour de 1 300 mégawatts et devrait atteindre les 1 500 quand le groupe électrogène fonctionnant au gaz dans la centrale de Zahrani sera remis en marche, mais cela ne suffira pas à résoudre le problème », poursuit le texte. L’EDL révèle qu’elle ne peut plus compter, comme c’était le cas avant, sur l’apport venant d’Égypte ou de Syrie en raison des travaux d’entretien dans ces pays. Elle parle également de travaux d’entretien dans les centrales de Zahrani (qui se termineront lundi) et de Zouk.
Les manifestants brandissaient des banderoles portant des slogans hostiles au ministre de l’Énergie Gebran Bassil. Ils ont coupé la route de Chouit-Aley, jusqu’à l’intervention de l’armée.
Akram Chehayeb a revendiqué « un programme clair de distribution ». « Il ne faut pas que cette distribution soit discrétionnaire mais équitable entre les citoyens, a-t-il poursuivi. Cette région est totalement privée de courant dernièrement. Ce rassemblement aujourd’hui n’est qu’une première étape et sera suivi par d’autres mouvements. Nous espérons que les responsables concernés vont réagir. »
Et d’ajouter : « Le second motif de notre rassemblement est la disparition du mazout sur le marché. Il y a une rupture de stock du mazout rouge depuis que la subvention est terminée. Or, nous avons su que le jour où la subvention prenait fin, huit millions de litres de mazout provenant de la raffinerie de Tripoli ont été distribués à des proches de personnalités influentes, qui ont profité au détriment du Trésor d’une somme d’un milliard et demi de livres libanaises. »
« Est-ce cela la transparence, le changement et la réforme, alors que les écoliers, les habitants, les malades dans les hôpitaux vivent dans le froid dans la Montagne et la Békaa ? » a-t-il poursuivi.
Même scène à Nabatiyeh, où des dizaines de jeunes du village de Doueir ont coupé la route au niveau du croisement de Doueir-Charqieh-Ansar et brûlé des pneus, pour protester contre les coupures quasi ininterrompues de courant. Ils ont demandé aux députés « de mettre un terme à ce châtiment qu’exerce contre cette région l’Électricité du Liban (EDL), qui ne pourvoit le courant que 45 minutes toutes les douze heures ».
En réponse à ces mouvements, l’EDL a publié un communiqué dans lequel elle rappelle que « la compagnie n’a pas reçu d’investissements nouveaux pour l’augmentation de sa production depuis 16 ans, alors que la demande a considérablement augmenté et que les empiètements sur le réseau se poursuivent dans plusieurs régions ».
« La demande d’électricité dépasse actuellement les 2 400 mégawatts, alors que la production varie autour de 1 300 mégawatts et devrait atteindre les 1 500 quand le groupe électrogène fonctionnant au gaz dans la centrale de Zahrani sera remis en marche, mais cela ne suffira pas à résoudre le problème », poursuit le texte. L’EDL révèle qu’elle ne peut plus compter, comme c’était le cas avant, sur l’apport venant d’Égypte ou de Syrie en raison des travaux d’entretien dans ces pays. Elle parle également de travaux d’entretien dans les centrales de Zahrani (qui se termineront lundi) et de Zouk.
À Aley et à Nabatiyeh hier, des dizaines d’habitants se sont rassemblés et ont coupé des routes pour protester contre les interminables heures de rationnement d’électricité. À Aley, la manifestation était organisée par les municipalités et les moukhtars de la région, ainsi que des organisations de la société civile. Le rassemblement a eu lieu devant le Sérail. Les députés...
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