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Liban

De l’utilité de l’accès du CICR aux prisons

Le Comité international de la Croix-Rouge (ICRC) a, dans le cadre de son mandat, accès aux prisons et aux personnes privées de liberté. Les membres de l’organisation peuvent ainsi rendre visite aux détenus, dans tous les lieux de détention, et avoir avec eux des entretiens privés, sans témoins, ou des entretiens de groupe. À titre d’exemple, au Liban, le protocole de visites a été signé par les autorités en 2007. En Syrie, le CICR n’a accès aux prisons que depuis quelques semaines seulement. Cette mesure vise à établir des registres des détenus afin de prévenir les disparitions et de restaurer les contacts avec les familles. Elle vise aussi à identifier les cas de torture, d’humiliations et de mauvais traitements à l’égard des prisonniers. L’organisation est d’ailleurs tenue par un engagement de confidentialité vis-à-vis des États. L’accès du CICR aux lieux de détention permet alors d’établir un dialogue bilatéral avec les autorités chargées des prisons afin de les pousser à améliorer les conditions de détention. Toutefois, la confidentialité n’est pas absolue car il est parfois nécessaire de dénoncer certaines pratiques.
Depuis juin dernier, le CICR adopte une politique de tolérance zéro vis-à-vis de la torture. L’organisation ne manque pas de dénoncer les outrages à la dignité humaine, et à l’intégrité physique et mentale lors des interrogatoires, de même que les mauvaises conditions de détention, comme les sanctions corporelles ou l’usage de la force, comme à Guantanamo. Soucieuse d’aborder la torture sous l’angle holistique, elle cherche à faire bouger les choses par son action au niveau des autorités centrales, des ministères et des lois.
Le Comité international de la Croix-Rouge (ICRC) a, dans le cadre de son mandat, accès aux prisons et aux personnes privées de liberté. Les membres de l’organisation peuvent ainsi rendre visite aux détenus, dans tous les lieux de détention, et avoir avec eux des entretiens privés, sans témoins, ou des entretiens de groupe. À titre d’exemple, au Liban, le protocole de...

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