Moussawi a encore précisé que la vision du Hezbollah concernant la stratégie de défense a été exposée par le secrétaire général du parti, Hassan Nasrallah, devant les membres de la conférence de dialogue en 2006 et, selon lui, ce modèle a déjà fait ses preuves du temps de Rafic Hariri et consiste en une « coordination profonde entre la présidence du Conseil et le commandement de la Résistance ». Interrogé sur les propos du patriarche maronite devant la délégation des habitants de Ouyoun Orghoch, Moussawi a répondu : « Si le droit de défendre la terre est légitime, cela signifie qu'il s'applique aussi au Sud face à l'ennemi israélien. En d'autres termes, le droit à la résistance est ainsi consacré... »
Dans le même sillage, son collègue du même bloc, Hassan Fadlallah, a aussi déclaré à Reuters que le Hezbollah est prêt à faire face à tous les scénarios, surtout après la déclaration américaine selon laquelle « toutes les hypothèses sont envisageables ». Fadlallah a estimé que « les menaces américaines, et notamment celles de Jeffrey Feltman, s'inscrivent dans le cadre d'une campagne de pressions visant à limiter l'action de la Résistance et à empêcher le Liban de se défendre face à l'agression israélienne contre sa terre et son peuple ». Selon lui, ces pressions constituent « une ingérence américaine flagrante dans les affaires libanaises, dans une tentative de compenser les échecs israéliens ». « Ces pressions montrent l'ampleur du rôle américain aux côtés des Israéliens dans la campagne de menaces contre le Liban et la Syrie », a conclu Moussaoui.
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