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Moyen Orient et Monde - Nucléaire

L’Iran répète qu’il ne renoncera pas à son droit à l’enrichissement

L'Iran ne renoncera pas à son droit à l'enrichissement d'uranium, mais ne veut pas aller au-delà d'un niveau de 5 % car il n'en a pas besoin, a répété le chef de l'Organistation iranienne de l'énergie atomique, Ali Akbar Salehi, dans un entretien publié hier. Il a ainsi réaffirmé que « l'Iran avait la capacité de faire de l'enrichissement à 20 %, mais préfère se procurer le combustible (pour le réacteur de recherche de Téhéran) de l'extérieur ». « Cette politique cache de nombreux messages (adressés à la communauté internationale), dont je ne veux pas parler », a-t-il prévenu. Après deux jours et demi de négociations entre l'Iran, la Russie, les États-Unis et la France, un projet d'accord a été élaboré par l'AIEA à Vienne. Selon des diplomates, il prévoit le transfert en Russie d'une partie du stock d'uranium enrichi à 5 % que Téhéran possède. Ensuite, la Russie doit enrichir cet uranium à hauteur d'environ 20 % avant que la France ne le transforme en combustible pour le réacteur de recherche de Téhéran. Paris est « partie prenante » à l'accord conclu à Vienne sur l'enrichissement de l'uranium iranien à l'étranger et donc « disponible » pour participer à ce processus aux côtés de la Russie, a déclaré hier le ministère des Affaires étrangères, soulignant que l'Iran n'a pas encore répondu. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a donné jusqu'à aujourd'hui à l'Iran et au trio États-Unis, Russie, France pour se prononcer sur ce « projet d'accord ». Le vice-président du Parlement iranien, Mohammad Reza Bahonarn, a de son côté rejeté hier le transfert à l'étranger d'uranium faiblement enrichi, mettant en doute le ralliement de Téhéran au projet d'accord soumis par l'AIEA. Israël s'est dit hier inquiet d'un éventuel accord. « Nous espérons que les dirigeants du monde ne vont pas s'enfoncer la tête dans le sable et ignorer les risques encourus », a déclaré le ministre de l'Intérieur, Élie Yishaï, à la radio publique israélienne.
L'Iran ne renoncera pas à son droit à l'enrichissement d'uranium, mais ne veut pas aller au-delà d'un niveau de 5 % car il n'en a pas besoin, a répété le chef de l'Organistation iranienne de l'énergie atomique, Ali Akbar Salehi, dans un entretien publié hier. Il a ainsi réaffirmé que « l'Iran avait la...

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