Une caméra a pu être introduite dans la boîte mais elle n’a pu confirmer son contenu en raison d’une eau boueuse altérant la visibilité. « C’est très encourageant. C’est le genre d’images que j’espérais trouver », s’est cependant réjoui Cundall, « très optimiste » sur les chances d’obtenir des informations plus claires après le pompage de l’eau d’ici quelques semaines. Des dizaines de Spitfires alors flambant neufs auraient été cachés, peu après être arrivés par la mer, par la puissance coloniale britannique alors que s’achevait la Seconde guerre mondiale. L’équipe de chercheurs estime que 36 de ces chasseurs mythiques, utilisés par la RAF et les Alliés pendant le conflit, pourraient être enterrés dans des caisses enfouies jusqu’à 10 mètres de profondeur sous l’aéroport international de Rangoun, dans le district de Mingaladon.
Selon des témoignages et des études préalables, 18 autres pourraient être enterrés à Myitkyina et six à Meiktila, dans le centre du pays. « Je suis confiant dans le fait que nous allons trouver des Spitfire à Mingaladon ou à Myitkyina », a déclaré Cundall, qui est à la recherche de ce trésor depuis 17 ans. Il espère entamer les véritables fouilles dans l’aéroport d’ici à quelques jours, après s’être assuré que ni câbles électriques ni canalisations ne se trouvent sur leur passage.
Les experts estiment actuellement à moins de 50 le nombre de Spitfire en état de voler dans le monde. Stanley Coombe, ancien soldat britannique âgé aujourd’hui de 91 ans, qui est l’un des huit témoins qui ont assuré avoir assisté à l’enfouissement des avions, a lui aussi fait le voyage en Birmanie. « Pendant bien longtemps, personne n’a cru ce que je disais. Ce n’est que quand David Cundall est arrivé (...) que les gens ont cru qu’il y avait de la vérité dans mon histoire, a-t-il commenté hier. « Alors ça va être une chose très, très excitante à faire. »
(Source : AFP)