« C’est notre meilleure estimation », a déclaré à l’AFP Masood Ahmad, directeur du FMI pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale, en marge de la présentation à Dubaï du document : « Les Perspectives économiques régionales ».
Un retard de cinq mois dans la formation d’un gouvernement et les troubles en Syrie ont « entraîné un ralentissement assez sensible de l’activité économique au Liban », a-t-il dit.
Ces facteurs ont eu des « conséquences sur la confiance » dans l’économie qui a progressé à pas moins de 7,5 % par an entre 2007 et 2010, selon les chiffres du FMI.
Selon M. Ahmad, le ralentissement a touché l’immobilier, qui avait progressé rapidement au cours des deux dernières années, mais aussi toute l’économie.
Le déficit budgétaire s’élèvera à 7,8 % du PIB en 2011, contre 7,3 % en 2010.
Le FMI se dit plus optimiste sur l’année prochaine avec une croissance projetée de 3,5 % en raison notamment de la mise en place d’un gouvernement.
Plus tôt ce mois-ci, la Banque mondiale a révisé à la baisse sa prévision de croissance économique au Liban, faite en janvier, de 7 à 4 % avec un déficit budgétaire de 5,5 % du PIB.
Rappelons que le Liban croule sous une dette publique de plus de 53 milliards de dollars, l’équivalent d’environ 135 % du PIB du pays.
En outre, le nombre de touristes a baissé de 15,5 % au premier trimestre de 2011 par rapport à la même période de 2010, alors que l’immobilier a chuté de 21 % durant la même période et les recettes douanières ont reculé de 20 %.
(Source : AFP)
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