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Économie - Télécoms

Une firme de Dubaï s’inquiète pour ses investissements en Tunisie

Une entreprise de télécommunications de Dubaï a exprimé hier son inquiétude pour ses investissements dans l'opérateur de téléphonie mobile Tunisie Télécom, confronté à une grève réclamant le limogeage de 63 cadres contractuels hautement payés.
Emirates International Telecommunications (EIT), qui détient 35 % dans Tunisie Télécom, contrôlé par le gouvernement, a averti que « l'activité syndicale en Tunisie va potentiellement donner une image négative du pays ».
Les employés de Tunisie Télécom ont fait grève à trois reprises depuis la chute à la mi-janvier du président Zine el-Abidine Ben Ali, le syndicat des travailleurs des télécommunications exigeant le limogeage du personnel sous contrat hautement payé.
Tunisie Télécom avait recruté 63 cadres expérimentés sous contrat à durée déterminée renouvelable, une manière de détourner un système rigide de recrutement dans le secteur public qui n'aurait pas permis d'offrir des salaires concurrentiels.
Les grévistes soutenaient qu'un cadre parmi ces contractuels percevait un salaire minimum de 4 000 dinars (2 879 dollars), alors que le salaire moyen d'un directeur du secteur est d'environ 1 500 dinars (1 079 dollars).
Le directeur général de l'EIT, Deepak Padmanabhan, a défendu sa compagnie qui, a-t-il dit à l'AFP, payait ses 63 hauts cadres « en ligne avec la concurrence ».
« Ils sont tous des ressortissants tunisiens et ils ont été recrutés selon les procédures appropriées », a-t-il ajouté.
EIT avait pris des parts dans Tunisie Télécom en 2006 pour 2,25 milliards de dollars, devenant ainsi le plus grand investisseur direct étranger dans le pays.
EIT est une filiale de Dubai Holding, un groupe du souverain de Dubaï, cheikh Mohammad ben Rached al-Maktoum, également vice-président et Premier ministre des Émirats arabes unis (EAU).
Une entreprise de télécommunications de Dubaï a exprimé hier son inquiétude pour ses investissements dans l'opérateur de téléphonie mobile Tunisie Télécom, confronté à une grève réclamant le limogeage de 63 cadres contractuels hautement payés.Emirates International Telecommunications (EIT), qui détient 35 % dans Tunisie Télécom, contrôlé par le gouvernement, a...

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