L'épouse du président syrien Bachar el-Assad, Asma al-Assad, dont la famille est originaire de la ville de Homs, a exprimé son soutien à son époux pour la première fois depuis le début du soulèvement contre le régime il y a onze mois, rapporte mardi le quotidien britannique The Times.
"Le président est le président de la Syrie, non d'une faction de Syriens, et la Première dame l'appuie dans ce rôle", a déclaré Asma al-Assad dans un courriel envoyé de son bureau par un intermédiaire au journal.
Ce courriel constitue la première communication d'Asma el-Assad avec les médias internationaux depuis que le soulèvement contre le régime de Bachar el-Assad a commencé, poursuit le journal.
"L'agenda extrêmement chargé de la Première dame est toujours principalement consacré aux associations caritatives dans lesquelles elle est engagée depuis longtemps, au developpement rural, ainsi qu'au soutien du président", indique encore le courriel.
"Ces jours-ci, elle (Asma al-Assad) s'occupe également d'encourager le dialogue. Elle est à l'écoute et réconforte les familles victimes de la violence", selon la même source citée par le Times.
Ces déclarations ont été faites après les nouvelles attaques de l'armée syrienne contre les insurgés et notamment contre la ville de Homs (centre), haut lieu de la contestation, qui ont fait lundi au moins 79 morts dans tout le pays, selon des militants.
Contrairement à son mari, appartenant à la minorité alaouïte, Asma el-Assad, 36 ans, née en Angleterre, est une musulmane sunnite, dont la famille est originaire de Homs. Stylée et charismatique, l'ancienne conseillère en investissements, diplômée du King's College de Londres, avait aidé à promouvoir le régime de son mari.
Elle avait virtuellement disparu de la vie publique depuis l'éclatement de la révolte et avait été critiquée pour son silence sur la crise qui a fait plus de 6.000 morts dans son pays.
Elle était apparue le mois dernier avec deux de ses enfants pour soutenir son époux lors d'une manifestation en faveur du régime syrien, sans prendre la parole.
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commentaires (16)
Un petit "coquelet baassyrien minus de Rien… du tout" mais qui est en sus définitivement Niais, peut aisément voler aussi ras qu’un "Piaf baassdiot Béjaune ou Mouillée", kifkif, the same, mais ne pourra jamais, mais alors là jamais, "le Périmé", voler aussi haut qu’un Majestueux Aigle 14 Marsien Cédraie.
Antoine-Serge KARAMAOUN
12 h 17, le 07 février 2012