Le retour à l'Assemblée nationale de députés FN à l'occasion des élections législatives de dimanche inquiète la Licra, qui y voit la consécration de "l'avancée des thèses populistes" en France et dans "une Europe en crise".
La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme observe dans un communiqué que les scrutins présidentiel et législatif marquent "une radicalisation de la pensée politique" en France, d'un "discours valorisant l'entre-soi et suscitant la xénophobie".
La Licra déplore la remise en cause dans plusieurs circonscriptions du Front Républicain pour faire barrage au FN, ce qui signifie à ses yeux "la fin d'un consensus entre les partis sur ce qui doit avant tout nous réunir, c'est-à-dire les valeurs universelles de droits de l'Homme.
L'association SOS Racisme se montre également extrêmement sévère, dans un communiqué, avec les candidats qui ont rompu le Front républicain et "auront de fait contribué à la victoire du parti d'extrême droite".
SOS Racisme s'indigne de "la stupéfiante candidate socialiste" Catherine Arkilovitch "dont le maintien prétendument républicain propulse" Marion Maréchal-Le Pen (FN) au Palais Bourbon dans la troisième circonscription du Vaucluse.
Même critique pour la 2e circonscription du Gard où l'élection de Gilbert Collard est "le résultat du non-désistement du candidat UMP dont la décence aurait voulu qu'il se retire d'une triangulaire perdue d'avance".
A contrario, "ces résultats montrent l'intérêt pour notre pays de partis républicains qui savent rester fidèles à leurs valeurs humanistes", écrit SOS Racisme qui en veut pour preuve la défaite "doublée de déshonneur" des UMP Nadine Morano et Brigitte Barèges.
La Licra appelle à la création "d'un ministère chargé de la lutte contre la racisme, l'antisémitisme et les discriminations".
La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme observe dans un communiqué que les scrutins présidentiel et législatif marquent "une radicalisation...
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