Le Libanais Nizar Zaka, accusé de liens avec l'armée des Etats-Unis, a été inculpé lundi, ainsi que trois autres Iraniens, a annoncé le procureur général de Téhéran précisant que leurs dossiers avaient été transmis au tribunal. Photo d'archives.
Trois Iraniens ainsi qu'un Libanais accusé de liens avec l'armée des Etats-Unis ont été inculpés lundi, a annoncé le procureur général de Téhéran précisant que leurs dossiers avaient été transmis au tribunal.
"Les actes d'accusation contre Nazanin Zaghari, Homa Hoodfar et Siamak Namazi ont été envoyés au tribunal", a déclaré le procureur, Abbas Jafari Dolatabadi, cité par l'agence de l'autorité judiciaire Mizaonline. Les charges pesant sur les trois n'ont pas été dévoilées.
L'homme d'affaires irano-américain Siamak Namazi a été placé en détention en octobre 2015, selon sa famille, tandis que son père âgé de 80 ans est détenu depuis fin février 2016. Washington demande régulièrement leur libération.
L'Irano-Britannique, Nazanin Zaghari-Radcliffe, emprisonnée en Iran depuis le 3 avril, a été accusée par les Gardiens de la révolution d'avoir participé au "mouvement de sédition" de 2009 après la réélection controversée de l'ex-président conservateur Mahmoud Ahmadinejad.
Arrêtée début juin, Homa Hoodfar, une anthropologue irano-canadienne de 65 ans, a pour sa part été accusée d'"activités féministes" et de "délits sécuritaires", selon les médias iraniens. Le site de la télévision d'Etat avait affirmé que Mme Hoodfar était fondatrice et membre de la Fondation WLUML (Femmes sous lois musulmanes) dont le siège se trouve à Londres.
Le procureur a également indiqué que les actes d'accusation contre Nizar Zakka, un Libanais résidant au Etats-Unis et arrêté à Téhéran fin 2015, ainsi que ceux de sept personnes impliquées dans le "mouvement de sédition" de 2009 avaient également été transmis au tribunal.
La télévision d'Etat avait affirmé que Nizar Zakka avait de "nombreux liens profonds avec la communauté militaire et du renseignement des Etats-Unis". Elle avait montré plusieurs photos d'un homme en tenue militaire en affirmant qu'il s'agissait de Nizar Zakka sur une base américaine.
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commentaires (4)
Calmos! S'il est coupable il paiera autrement il sera libéré. On a pas que de bons compatriotes,hein. Et monsieur assir barbalounga, Alors!? Il faut laisser faire la justice iranienne. Ce qui se passe sur son territoire est de son plein ressort,non?.... ou peut-être préfère-t-on la justice américaine?
Ali Farhat
03 h 41, le 12 juillet 2016