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Syrie: l'aide humanitaire risque d'être interrompue (Onu)

L'Onu a averti jeudi que des centaines de milliers de Syriens risquaient de ne plus pouvoir recevoir d'aide d'urgence si les combats entre gouvernement et rebelles se poursuivent sur le terrain, en violation de la trêve.
"Les enjeux sont incroyablement élevés pour les prochaines heures et prochains jours (...) car il y a tant de vies humaines dans la balance", a dit Jan Egeland, qui dirige le groupe de travail humanitaire sur la Syrie.

S'exprimant devant la presse à l'issue d'une nouvelle réunion à Genève avec les représentants des 17 pays membres du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS), M. Egeland a reconnu que des progrès avaient été faits depuis l'instauration du cessez-le-feu le 27 février.
"Mais tout cela peut être perdu si les combats et les bombardements de civils et de secouristes continuent", a-t-il averti.

M. Egeland a indiqué que des convois d'aide ont pu être acheminés dans plus de 52% des zones assiégées soit par le régime, soit par les rebelles, ce qui a permis d'accéder à 255.000 personnes.
Il a toutefois déploré que 35 localités, où vivent quelque 905.000 personnes, ne puissent toujours pas être visitées par les agences d'aide. Il a notamment cité Duma, Est-Harasta, Daraya, Arbin, Zamalka et Zabdin.
M. Egeland a également dénoncé les attaques et les bombardements visant spécifiquement les médecins et le personnel médical. "Le dernier pédiatre de la ville d'Alep vient d'être tué", a-t-il déploré, parlant d'une "détérioration catastrophique" de la situation à Alep au cours des dernières 24 ou 48 heures.
"La ligne de vie à laquelle sont rattachés des centaines de milliers de Syriens risque d'être brisée", a-t-il mis en garde.

Le régime syrien se prépare à lancer une offensive majeure pour reconquérir la province septentrionale d'Alep, qui lui échappe depuis quatre ans, en intensifiant les bombardements qui ont fait près de 200 morts en une semaine.
M. Egeland a exprimé l'espoir que les pays membres du GISS pourront se réunir au niveau ministériel très prochainement, comme l'a demandé le médiateur de l'Onu pour la Syrie, Staffan de Mistura.
"Nous espérons qu'il y aura de réelles pressions (..) sur ceux qui bombardent, sur ceux qui jouent avec la vie des civils", a-t-il dit.

L'Onu a averti jeudi que des centaines de milliers de Syriens risquaient de ne plus pouvoir recevoir d'aide d'urgence si les combats entre gouvernement et rebelles se poursuivent sur le terrain, en violation de la trêve."Les enjeux sont incroyablement élevés pour les prochaines heures et prochains jours (...) car il y a tant de vies humaines dans la balance", a dit Jan Egeland, qui dirige le...