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Liban - Parlement

Législation de nécessité : Berry veut convaincre les récalcitrants

Alors que le chef du Parlement a remis sur le tapis, mercredi lors de la table de dialogue, la question de la législation de nécessité, les formations chrétiennes, dans toutes leurs tendances, continuent de refuser que soit repris le travail de législation tant que le projet de loi électorale n'a pas été placé à la tête de l'ordre du jour.
Mercredi, Nabih Berry a insisté, selon des sources parlementaires proches du locataire de Aïn el-Tiné, sur la reprise du travail législatif et sur la nécessaire présence des composantes chrétiennes de peur que les sessions de législation ne soient taxées de non conformes au pacte.
C'est pour convaincre les composantes chrétiennes de faire acte de présence que le chef du législatif a confié à ses conseillers la tâche de prendre contact avec les récalcitrants, notamment les Kataëb, le CPL et les FL, pour rapprocher les points de vue et les convaincre de l'utilité de l'initiative qui a été lancée lors du dialogue national. L'idée consistait à confier la tâche de définir l'ordre du jour au bureau du Parlement avec toutefois la promesse de suggérer de faire passer en priorité le dossier de la loi électorale. La session législative est prévue à la fin du mois de mai. Toutefois, une séance devrait se tenir incessamment d'ici à la fin du mois en cours en vue de l'adoption de projets et protocoles financiers divers considérés comme urgents.
Les sources ont en outre précisé que M. Berry convoquera en début de semaine prochaine le bureau de la Chambre à une réunion pour convenir de l'ordre du jour, espérant par là pouvoir obtenir en contrepartie un accord pour la tenue d'une séance préalable avant la fin du mois d'avril. D'autant que le début du mois de mai sera ponctué de plusieurs jours de relâche à cause des congés, ce qui repousserait d'au moins une semaine les discussions autour des projets financiers.
M. Berry a estimé en effet qu'à l'ombre de la situation dans le pays et face au retard endémique dans le travail législatif, la session ordinaire du Parlement devra inéluctablement comprendre plusieurs séances pour l'examen d'une longue série de projets pressants, soit près de cinquante textes et propositions de loi à discuter avant leur adoption par l'Assemblée.
Le chef du législatif a par ailleurs considéré que les séances parlementaires sont d'autant plus utiles qu'elles permettront en même temps de redynamiser la vie parlementaire et politique dans son ensemble, et de combler le fossé en rapprochant les différentes parties.

Alors que le chef du Parlement a remis sur le tapis, mercredi lors de la table de dialogue, la question de la législation de nécessité, les formations chrétiennes, dans toutes leurs tendances, continuent de refuser que soit repris le travail de législation tant que le projet de loi électorale n'a pas été placé à la tête de l'ordre du jour.Mercredi, Nabih Berry a insisté, selon des...

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