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Moyen Orient et Monde - Attentats du 13 novembre

Trois mois après, l’horizon de Hollande s’assombrit

Pour tenter un rebond en vue de la présidentielle de 2017 et essayer de rassembler la gauche, divisée, François Hollande prépare un remaniement de son gouvernement qui devrait être annoncé avant la fin février. Stéphane de Sakutin/AFP

Moins de trois mois après les attentats à Paris, le 13 novembre 2015, le président socialiste François Hollande a perdu le crédit du virage sécuritaire, désormais contesté, et voit sa légitimité à briguer un nouveau mandat en 2017 mise en cause à gauche.
Après un net regain en fin d'année dernière, la popularité du chef de l'État français est retombée à son niveau d'avant les attaques jihadistes. Selon deux sondages publiés hier, les Français ne sont plus que 15 à 19 % à avoir de lui une opinion favorable. Son Premier ministre Manuel Valls ne fait guère mieux, avec 25 à 33 %.
Le doute grandit aussi sur la capacité de l'exécutif à obtenir l'aval du Parlement à la révision de la Constitution, annoncée par M. Hollande dans la foulée des attentats. Ce projet, dit de « protection de la nation », arrive aujourd'hui devant les députés dans un climat de zizanie, lié à la volonté du président d'inscrire dans la Loi fondamentale la déchéance de nationalité pour les Français condamnés pour terrorisme. La mesure, soutenue par l'opinion, a provoqué la semaine passée la démission retentissante de la ministre de la Justice, Christiane Taubira. Cette dernière s'est dit en « désaccord majeur » avec cette initiative, comme une large part des parlementaires de gauche et une frange croissante de l'opposition de droite, à qui M. Hollande avait initialement chipé l'idée.
Pour le quotidien de gauche Libération, « François Hollande se retrouve pris à son propre piège ». À droite, Le Figaro a moqué ces derniers jours un « arroseur arrosé », « attaqué sur tous les fronts » à peine plus d'un an avant la prochaine présidentielle. « À 14 mois du premier tour, on est en droit de se demander si le chef de l'État a encore les moyens de forcer le destin », note le journal.
L'imbroglio sur la déchéance de nationalité est loin d'être l'unique pavé lestant la barque de l'exécutif. Sa volonté de prolonger l'état d'urgence, instauré depuis les attentats, est fortement critiquée. Et au plan social, la situation ne s'améliore pas, avec un nouveau record de 3,59 millions de demandeurs d'emploi.

(Source : AFP)

Moins de trois mois après les attentats à Paris, le 13 novembre 2015, le président socialiste François Hollande a perdu le crédit du virage sécuritaire, désormais contesté, et voit sa légitimité à briguer un nouveau mandat en 2017 mise en cause à gauche.Après un net regain en fin d'année dernière, la popularité du chef de l'État français est retombée à son niveau d'avant les...

commentaires (1)

Un article destiné à ceux qui ont cru quà un moment donné de son ridicule mandat il avait pu être brillant ! !!

FRIK-A-FRAK

10 h 44, le 05 février 2016

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Commentaires (1)

  • Un article destiné à ceux qui ont cru quà un moment donné de son ridicule mandat il avait pu être brillant ! !!

    FRIK-A-FRAK

    10 h 44, le 05 février 2016

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