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Liban

Rifi dénonce la partialité du tribunal militaire

Après sa déclaration incendiaire suite à la libération de Michel Samaha hier, le ministre Rifi s’est recueilli devant les tombes de (l’ancien Premier ministre assassiné) Rafic Hariri et du (chef du service de renseignements des FSI assassiné) Wissam Hassan, au centre-ville. Photo Ani

Le ministre de la Justice, Achraf Rifi, a violemment réagi hier à la libération sous caution de Michel Samaha, s'en prenant au tribunal militaire et à ses juges, les accusant sans ambages de partialité. « Maudit soit le temps où un juge et un officier complotent contre la patrie, a-t-il poursuivi. Je ferai ce que me dicte mon devoir national », a-t-il déclaré à sa sortie du Conseil des ministres, qui se tenait hier en matinée au Grand Sérail.
Il a poursuivi : « Une nouvelle fois, je me vois obligé d'annoncer aux Libanais la fin du tribunal militaire, cette instance d'exception à tous les niveaux. Il semble que cette instance fait une différence entre les explosifs des uns et des autres et qu'elle distingue entre un crime commis par un ami et un crime commis par ce qu'elle considère comme un ennemi. Ce faisant, elle a porté atteinte à la sécurité nationale libanaise et à la sécurité des Libanais. »
M. Rifi a annoncé que son ministère a préparé « un projet alternatif à ce tribunal et suggéré qu'il soit remplacé par une instance complète fondée sur la spécialisation, comme cela est le cas dans tous les pays développés qui se respectent ».

Le ministre de la Justice, Achraf Rifi, a violemment réagi hier à la libération sous caution de Michel Samaha, s'en prenant au tribunal militaire et à ses juges, les accusant sans ambages de partialité. « Maudit soit le temps où un juge et un officier complotent contre la patrie, a-t-il poursuivi. Je ferai ce que me dicte mon devoir national », a-t-il déclaré à sa sortie du Conseil...

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