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Liban - Crise des déchets

Le sort des ordures ménagères semble encore loin d’être tranché

Alors que l'exportation était annoncée comme imminente, le bloc du Changement et de la Réforme a exprimé hier son rejet de cette option.

Alors que le Premier ministre, Tammam Salam, escomptait hier une fin proche à la crise des déchets, la solution de l'exportation étant à nouveau envisagée, des obstacles de dernière minute semblent compromettre ce dossier. Ils se traduisent essentiellement par l'opposition implicite du bloc aouniste à l'option de l'exportation.
Le bloc du Changement et de la Réforme a en effet rejeté hier ce qu'il a qualifié de « dilapidation des fonds publics » dans la gestion de la crise des déchets, qui sévit depuis le 17 juillet, date à laquelle la décharge de Naamé a été fermée. « Nous avons refusé les appels d'offres, parce que nous estimions que leur coût était très élevé et que nous serions en train de gaspiller l'argent dû aux municipalités », a souligné le bloc dans un communiqué lu par le ministre de l'Éducation, Élias Bou Saab. « Celui qui a refusé une offre de 160 dollars pour une tonne de déchets ne peut accepter une offre s'élevant à 250 dollars », a-t-il ajouté, estimant qu'« on ne peut pas remédier au scandale des déchets par un scandale encore plus grand ».
Sur le plan pratique, la commission chargée du dossier des déchets devrait tenir aujourd'hui une dernière réunion avant de prendre la décision d'exporter les déchets. Or un grand mutisme entoure le dossier, le ministre de l'Agriculture, Akram Chehayeb, refusant d'avancer des propos dans ce cadre « pour ne pas influencer le travail de la commission ».
Selon la LBCI, cette commission a examiné le dossier de quatre compagnies britannique, hollandaise, indienne et ukrainienne. Seules les propositions avancées par les sociétés britannique et hollandaise ont été retenues au cours de la première phase, pour des raisons qui sont inconnues. Toujours selon la LBCI, ces dossiers ont été examinés de gré à gré, et non par le biais d'un appel d'offres, faute de temps.
Actuellement, les négociations visent à diminuer les coûts proposés pour l'exportation des déchets du port vers la destination choisie à moins de 150 dollars par tonne, sachant que les deux compagnies ont posé comme condition de prendre livraison des déchets empaquetés au port. Le tri et l'empaquetage devraient avoir lieu à Amroussiyé et à La Quarantaine. En ce qui concerne l'opération de balayage, d'empaquetage et de transport des déchets au port, le Conseil du développement et de la reconstruction (CDR) la confierait à Sukleen. Le coût de cette opération s'élèverait à près de 80 dollars par tonne.

Alors que le Premier ministre, Tammam Salam, escomptait hier une fin proche à la crise des déchets, la solution de l'exportation étant à nouveau envisagée, des obstacles de dernière minute semblent compromettre ce dossier. Ils se traduisent essentiellement par l'opposition implicite du bloc aouniste à l'option de l'exportation.Le bloc du Changement et de la Réforme a en effet rejeté hier...

commentaires (3)

Il est trop tot de decider l'exportation des ordures ?????Attendez le cholera Mrs...pauvre LIBAN ??????????

Soeur Yvette

10 h 42, le 16 décembre 2015

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Commentaires (3)

  • Il est trop tot de decider l'exportation des ordures ?????Attendez le cholera Mrs...pauvre LIBAN ??????????

    Soeur Yvette

    10 h 42, le 16 décembre 2015

  • IL EST TROP TÔT ENCORE ! L'ABRUTISSEMENT ATTEND QUE LE CHOLÉRA FRAPPE... POUR PEUT-ÊTRE SE RÉVEILLER...

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 32, le 16 décembre 2015

  • "Mendiants puants et exigeants en sus" !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    08 h 05, le 16 décembre 2015

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