Les autorités omanaises ont invité lundi la population à la prudence après la découverte d'un cas de choléra chez une femme revenue d'Irak.
"La malade omanaise reçoit des soins" et elle est dans un état "stable", a indiqué le ministère de la Santé, précisant dans une déclaration qu'il continuera à prendre des mesures préventives.
Le 1er novembre, les autorités irakiennes avaient lancé une vaste campagne de vaccination pour enrayer l'épidémie de choléra qui a infecté plus de 2.200 personnes en Irak. Des inquiétudes avaient été exprimées sur une éventuelle propagation de la maladie dans des pays voisins du Golfe, notamment l'émirat du Koweït et le royaume de Bahreïn.
De nombreux chiites de ces pays se rendent régulièrement en pèlerinage dans la ville sainte irakienne de Najaf. La campagne, lancée en Irak, se concentre sur la vaccination des populations déplacées par des conflits, notamment la guerre contre le groupe Etat islamique (EI).
Maladie hautement contagieuse, le choléra se transmet par l'eau contaminée par des selles humaines. Après une courte période d'incubation, il provoque une sévère diarrhée et la déshydratation du corps, puis, faute de traitement rapide, une mort en quelques heures.
Selon le ministère de la Santé à Mascate, seulement un cas de choléra a été signalé au sultanat d'Oman entre 2008 et 2013.
"La malade omanaise reçoit des soins" et elle est dans un état "stable", a indiqué le ministère de la Santé, précisant dans une déclaration qu'il continuera à prendre des mesures préventives.
Le 1er novembre, les autorités irakiennes avaient...
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