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Elections en Grèce : la droite poursuit sa remontée sur Syriza (sondages)

A quinze jours des élections législatives anticipées en Grèce, l'opposition de droite grimpait dans les sondages, au coude à coude avec le parti de gauche radicale Syriza d'Alexis Tsipras, tirant profit d'une montée en popularité de son chef, Evangélos Meïmarakis.

Sans majorité absolue en vue pour quiconque, M. Meïmarakis a réitéré son appel à la formation d'un gouvernement de coalition avec Syriza. Il a aussi fait part dimanche de sa volonté "d'améliorer" le nouveau plan de sauvetage financier dicté au pays par ses créanciers internationaux, UE et FMI.

M. Tsipras, qui a démissionné le 20 août de son poste de Premier ministre contesté par ses troupes pour son acceptation de ce plan, a réaffirmé son refus d'une telle alliance dans un entretien dimanche à la télé Skaï.

Selon deux sondages publiés dimanche, Syriza gardait une légère avance, mais resserrée, sur la Nouvelle-Démocratie (ND), qu'un précédent baromètre mercredi avait pour la première fois placée en tête.
L'institut Kapa créditait Syriza de 26,5% des intentions de vote, contre 25,9% pour la ND. La société Marc plaçait la barre à 24,4% pour Syriza et 24% pour la ND.
La formation néonazie Aube Dorée s'ancrait par ailleurs en troisième position (de 5,9% à 6,5%), en dépit du renvoi pour crimes de ses dirigeants et cadres devant la justice.

Ces baromètres confirmaient une montée en puissance face à son rival de gauche de M. Meïmarakis, un homme d'appareil de 61 ans propulsé en juillet par défaut à la tête de la ND par la démission d'Antonis Samaras.Ce grand moustachu à la faconde facile dépassait M. Tsipras en popularité selon Kapa, à 44,8% contre 44%. Pour Marc, le dirigeant de gauche conservait toutefois le plus d'avis favorables, à 45,7% contre 44,3%.

Selon les analystes, M. Meïmarakis rassure par son profil de centriste conciliant et accessible, peaufiné à la présidence du Parlement de 2012 à 2014. Ce vétéran de la ND, dont il a rallié le mouvement de jeunesse dès sa formation en 1974 a aussi été ministre de la Défense de 2006 à 2009.

S'exprimant dans l'hebdomadaire Real news, il a plaidé dimanche pour un gouvernement "de large coopération des forces politiques du front européen" incluant "évidemment" Syriza. Il lui a fixé comme priorité la "stabilisation de l'économie" et l'ancrage du pays dans la zone euro, tout en relevant que "beaucoup de points" du plan de réformes imposé par les créanciers "peuvent être améliorés".
"En stabilisant l'économie, nous aurons ensuite la capacité et la crédibilité de demander les changement nécessaires", affirme-t-il.

A quinze jours des élections législatives anticipées en Grèce, l'opposition de droite grimpait dans les sondages, au coude à coude avec le parti de gauche radicale Syriza d'Alexis Tsipras, tirant profit d'une montée en popularité de son chef, Evangélos Meïmarakis.Sans majorité absolue en vue pour quiconque, M. Meïmarakis a réitéré son appel à la formation d'un gouvernement de...