Rechercher
Rechercher

Liban - Atelier

Comment les médias locaux peuvent-ils faire face à la crise ?

Le journaliste Bassam Abou Zeid, le député Hassan Fadlallah, et le ministre de l’Information, Ramzi Jreige. (Ani)

La crise financière, le recul des recettes publicitaires et la nécessité pour le paysage médiatique libanais de faire face à la concurrence arabe et de s'adapter aux nouvelles technologies : tels sont les principaux défis de la presse libanaise qui doit également apprendre à pratiquer la libre expression dans le respect des lois et de la paix civile.
C'est dans ce cadre que s'est déroulé hier un atelier de travail sur l'information au Liban, au Club de la presse à Beyrouth. Organisé par l'ordre de la presse et placé sous le parrainage du ministre de l'Information, Ramzi Jreige, l'événement a vu la participation du président de la commission parlementaire de l'Information, le député (Hezbollah) Hassan Fadlallah, du président de l'ordre de la presse, Aouni Kaaki, et du président du syndicat des rédacteurs de presse, Élias Aoun.
M. Jreige a souligné que le respect de la loi sur l'information ne nécessite pas pour autant une restriction de la liberté d'expression, cette dernière étant essentielle au Liban.
Il a jugé nécessaire d'ajouter à la législation en vigueur des lois qui protègent la liberté d'expression selon des mécanismes bien définis. La Constitution libanaise est pionnière, a-t-il souligné, précisant que le préambule de la Constitution consacre clairement la liberté d'opinion et d'expression. Ramzi Jreige n'a pas manqué d'inviter les journalistes à exercer la liberté d'expression dans le respect de la loi et de la paix civile.
De son côté, le président du Club de la presse, Bassam Abou Zeid, a évoqué les défis de la presse libanaise. Il a insisté sur la nécessité que la presse libanaise et les journalistes fassent preuve de solidarité contre toute forme de menace et de pression. Il a mis en garde contre le mauvais usage de la liberté d'expression et notamment de la prise de position de nombre de médias à des fins de propagande politique. M. Abou Zeid a noté que la presse doit réfléchir à sa survie, vu la baisse des recettes publicitaires et la crise financière qui touche le secteur. Une crise également provoquée par une nette diminution de l'argent politique qui permettait à de nombreuses institutions de fonctionner, a-t-il dit. Il a précisé que dans ce cas de figure, les médias locaux peuvent difficilement concurrencer les groupes médiatiques panarabes et n'ont d'autre choix que de licencier leur personnel.
Le journaliste a enfin abordé le dernier défi qui est celui de la montée de l'influence des réseaux sociaux et ses répercussions sur la presse traditionnelle.
Parmi les sujets abordés durant les sessions, le dossier des répercussions de la presse électronique sur les agences locales de presse a été abordé par le directeur de l'agence al-Markaziya, notre collaborateur Philippe Abi-Akl.

La crise financière, le recul des recettes publicitaires et la nécessité pour le paysage médiatique libanais de faire face à la concurrence arabe et de s'adapter aux nouvelles technologies : tels sont les principaux défis de la presse libanaise qui doit également apprendre à pratiquer la libre expression dans le respect des lois et de la paix civile.C'est dans ce cadre que...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut