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Mucoviscidose
Résultats prometteurs d'un essai de thérapie génique

Un essai de thérapie génique a permis d'améliorer significativement la fonction respiratoire de patients atteints de mucoviscidose, selon une étude publiée dans la revue médicale spécialisée The Lancet Respiratory Medicine. C'est une maladie génétique qui touche principalement les fonctions respiratoires et digestives. Elle affecte près de 90 000 personnes à travers le monde.
Depuis la découverte en 1989 du gène CFTR responsable de la maladie, les recherches se sont accélérées pour tenter de mettre au point de nouveaux traitements.
Plusieurs essais de thérapie génétique utilisant des vecteurs viraux (adénovirus, lentivirus) pour transporter le gène correcteur ont été menés, mais leurs résultats se sont avérés décevants, ce qui a conduit les chercheurs à développer des vecteurs de synthèse dont le GL67A, développé par un consortium britannique. La technique consiste à faire inhaler au patient des molécules d'ADN afin d'amener une copie non altérée du gène jusqu'aux cellules pulmonaires.
Elle a été testée par des chercheurs britanniques sur 136 patients atteints de mucoviscidose âgés de plus de 12 ans, dont la moitié a reçu la thérapie génique et l'autre moitié une inhalation placebo. Après un an de traitement, les patients du groupe thérapie génétique avaient une fonction respiratoire supérieure de 3,7 % à ceux ayant reçu un placebo. L'augmentation atteignait même 6,4 % chez les patients ayant la fonction respiratoire la plus dégradée.

Criminalité
Les tueurs de masse agissent par mimétisme, selon des scientifiques

Les auteurs de certaines tueries de masse et d'attaques meurtrières dans les écoles aux États-Unis paraissent agir par mimétisme dans la foulée de tragédies similaires, selon une étude publiée dans la revue américaine Plos One.
Ces chercheurs ont examiné les données portant sur les tueries de masse les plus graves, y compris dans des établissements scolaires, qui se sont produites aux États-Unis entre 1998 et 2013. Ils ont déterminé que des attaques ayant fait au moins quatre ou cinq morts, ainsi que des incidents similaires dans les écoles, étaient suivies d'une période de contagion de treize jours en moyenne. Et environ 20 à 30 % de ces tragédies semblent avoir résulté de ce phénomène.
Selon les chercheurs, « cette analyse aide à comprendre des aspects de ce phénomène complexe qui peut être à l'origine de ces actions ».

(Source : AFP)