Rechercher
Rechercher

À La Une - Hezbollah

La Gambie annule l'expulsion d'un homme d'affaires libanais soupçonné d'être lié au Hezbollah

Le gouvernement reprochait au multimillionnaire des "pratiques inacceptables dans le domaine des affaires, portant préjudice à l'économie du pays".

Le gouvernement gambien a annoncé samedi l'annulation de l'expulsion d'un Libanais qui est soupçonné par les États-Unis d'être lié au mouvement chiite Hezbollah. Photo d'archives Reuters.

Le gouvernement gambien a annoncé samedi l'annulation de l'expulsion d'un Libanais, qu'il avait accusé de porter "préjudice à l'économie gambienne", et qui est soupçonné par les États-Unis d'être lié au mouvement chiite Hezbollah.

"La décision d'expulser l'homme d'affaires Hussein Tageddine et ses associés a été annulée. M. Tageddine et ses associés sont donc par la présente autorisés à continuer de vivre et de faire des affaires en Gambie", a indiqué le gouvernement dans un communiqué lu samedi soir sur la télévision publique. La mesure d'expulsion a été levée après l'engagement de M. Tageddine de mener des activités licites en Gambie, ajoute le texte.

Le multimillionnaire avait été, début juin, "déclaré persona non grata par le président (gambien Yahya) Jammeh". Les autorités lui avaient donné trois jours pour quitter le pays et trente jours pour fermer ses entreprises.

Le gouvernement lui reprochait des "pratiques inacceptables dans le domaine des affaires portant préjudice à l'économie gambienne", sans évoquer les accusations américaines contre M. Tageddine. L'intéressé et sa famille, qui avaient été visés par des sanctions américaines en 2010, ont réfuté ces allégations par le passé.

 

(Lire aussi : Trois Libanais, présumés proches du Hezbollah, sanctionnés par le Trésor US )

 

Hussein Tageddine, un ancien proche du président Jammeh, était, avant son expulsion, propriétaire de la plus grande chaîne de supermarchés de Gambie (Kairaba) et le principal importateur de riz et de farine du pays. En juin 2013, il avait déjà été déclaré persona non grata et expulsé de Gambie - où il vivait alors depuis 15 ans - pour "activités économiques indésirables", après avoir été accusé d'être impliqué dans la vente d'aliments périmés. Le président Jammeh l'avait gracié en octobre 2013 et autorisé à revenir.

Hussein Tageddine figure sur une liste de Libanais vivant en Afrique de l'Ouest accusés par les États-Unis d'aider le mouvement chiite libanais Hezbollah. Les entreprises de ces millionnaires sont suspectées de faire partie d'un réseau international générant des sommes colossales pour le Hezbollah, que les États-Unis décrivent comme "un des groupes terroristes les plus dangereux au monde".

 

Lire aussi

Un Libano-Canadien sera jugé à Chypre pour "participation à un groupe terroriste"

L'Arabie saoudite sanctionne deux chefs présumés du Hezbollah

Les quatre personnes arrêtées aux USA pour trafic d'armes seraient liées au Hezbollah

Le gouvernement gambien a annoncé samedi l'annulation de l'expulsion d'un Libanais, qu'il avait accusé de porter "préjudice à l'économie gambienne", et qui est soupçonné par les États-Unis d'être lié au mouvement chiite Hezbollah.
"La décision d'expulser l'homme d'affaires Hussein Tageddine et ses associés a été annulée. M. Tageddine et ses associés sont donc par la présente...

commentaires (1)

Je le disais les africains sont beaucoup moins cons que les arabes .En Angola H.Tageddine avait subi la meme injustice et cela fut un bienfait pour lui , ce pays est en faillite totale .

FRIK-A-FRAK

15 h 45, le 28 juin 2015

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • Je le disais les africains sont beaucoup moins cons que les arabes .En Angola H.Tageddine avait subi la meme injustice et cela fut un bienfait pour lui , ce pays est en faillite totale .

    FRIK-A-FRAK

    15 h 45, le 28 juin 2015

Retour en haut