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Moyen Orient et Monde - Bilan

Et maintenant, il va où, François Hollande ?

Il ne reste plus que deux ans de présidence pour François Hollande. Qu'aura-t-il fait de ses promesses de campagne ? Qu'en est-il du poids de la France sur l'échiquier international ? A-t-il les moyens de se représenter en 2017 ? Le directeur de la rédaction de « L'Express », Christophe Barbier, et les politologues Thomas Guénolé et Philippe Marlière répondent aux questions de « L'Orient-Le Jour ».

François Hollande. Photo AFP

François Hollande n'est aux commandes de la France que depuis 3 ans et déjà la question de sa candidature aux élections de 2017 se profile à grands pas. Trois années après son accession au pouvoir, le président socialiste aura connu bien des déboires. Pourtant, pendant sa campagne en 2012, M. Hollande se rêvait en « président normal », en rupture avec le trop « bling-bling » Nicolas Sarkozy. Le slogan scandé aura-t-il tenu toutes ses promesses ?
« Le président normal, Valérie Trierweiler l'a tué... », ironise le journaliste Christophe Barbier. Car, en faisant de la question de la vie privée une promesse de « normalité », le président a revêtu l'habit de l'arroseur arrosé. La mèche s'est allumée à partir du tweet de Valérie Trierweiler, a crépité à la sortie du livre politiquement impudique de cette dernière, jusqu'à l'embrasement total à travers l'étalage de sa liaison amoureuse avec l'actrice Julie Gayet. Mais ses espoirs de normalité devaient s'étendre au-delà des considérations d'ordre privé.
Le politologue Thomas Guénolé rappelle qu'une fois élu, François Hollande « a essayé un temps de garder cette approche de simplicité formelle à la scandinave ». Mais après avoir été cloué au pilori par l'opinion publique, il est « très vite revenu à une mise en scène classique de la monarchie présidentielle à la française », jetant ainsi son slogan aux oubliettes, rappelle-t-il.
De son côté, le politologue et professeur de sciences politiques à l'University College de Londres, Philippe Marlière, explique que le « désamour et la distance qui se sont installés entre les Français et leur président » sont le signe de « l'échec de sa promesse de campagne » d'être un président normal. D'une part, « François Hollande n'a fait que conforter ce rôle de monarque, de président loin du peuple, qui a tous les pouvoirs », et d'une autre part, « il n'a pas tenu sa promesse au niveau de son programme politique, notamment au niveau économique », poursuit M. Marlière.
Si l'on devait concéder à François Hollande trois réussites durant ces trois années écoulées, quelles seraient-elles alors ? Pour les deux politologues, c'est sur le plan de la légalisation du mariage et de l'adoption d'enfants pour les couples de même sexe.
Mais pour Philippe Marlière, la réforme a été faite de manière « moins courageuse » par rapport à François Mitterrand au moment de l'abolition de la peine de mort. Le second succès de François Hollande aura été celui de la Loi Santé : « un train de réformes discrètes mais nombreuses, et intelligentes, à l'avantage des usagers du système de santé français », selon Thomas Guénolé.

Les interventions extérieures
Christophe Barbier met de son côté en lumière la réussite de « son action militaire » car le président est une personne qui « décide vite et bien ».
Mais ces opérations militaires « spectaculaires » qui font « bondir tout aussi spectaculairement la courbe de popularité du chef de l'État » n'ont qu'un « effet fugace » selon M. Guénolé, car l'impopularité du chef de l'État n'a jamais été aussi grande. Même son de cloche de la part de Philippe Marlière, pour qui Hollande « bat le taux d'impopularité chez les présidents de la Ve République ». Pour le politologue, l'intervention au Mali, qui a débuté en 2013, démontre surtout que la France cherche son intérêt au niveau économique (le nord du Mali étant riche en ressources minières), alors que celle-ci est présentée comme nécessaire pour venir en aide au régime. La protection des exploitations françaises des mines d'uranium, au Niger, à la frontière avec le Mali est l'enjeu principal de cette campagne armée. « Avec Hollande, nous sommes dans la continuation de la politique France-Afrique traditionnelle », résume M. Marlière.
Le président aura été omniprésent sur la scène internationale et fort de plusieurs réussites diplomatiques dans le bassin méditerranéen et au Moyen-Orient, en particulier en Afrique francophone et auprès des pétromonarchies du Golfe, rappelle Thomas Guénolé.
Pour Christophe Barbier en revanche, le bilan est « mitigé » au niveau diplomatique. Sur le dossier ukrainien, « Hollande tergiverse souvent avant de se rattraper » ; au Moyen-Orient, et en particulier sur les dossiers syrien et iranien, il « voit parfois juste sans se donner tous les moyens d'agir », juge le journaliste. « Lui (le président Hollande) qui aurait dû, en disciple de Jacques Delors, réinventer l'Europe, est ici très décevant : il suit plus qu'il ne bouscule » poursuit-il.

Second rôle en Europe
En effet, les politologues s'accordent sur le fait que François Hollande détient le « second rôle ». Face à une Angela Merkel sur tous les fronts, le président français fait pâle figure. « La France est devenue le brillant second de l'Allemagne. Il s'ensuit l'alignement de la politique européenne sur les intérêts de Berlin, d'où une fracture de plus en plus béante entre la Mitteleuropa et l'Europe latine méditerranéenne », explique Thomas Guénolé. Selon Philippe Marlière, « le one woman show » de la chancelière allemande montre la voie et la France « reste silencieuse ».
Le grand nombre des promesses de campagne qui n'ont pas été tenues par François Hollande, comme la grande réforme de séparation des activités des banques et la création de l'impôt unique progressif sur le revenu des ménages, ajouté au nombre croissant de chômeurs (plus d'un demi-million depuis le début de son mandat), n'arrange rien aux affaires du président en vue d'une réélection. C'est sur ce point que les choses s'accélèrent.

La one-million euros question
Après trois ans en demi-teinte, tant sur le plan national que sur le plan international, François Hollande peut-il espérer se porter candidat ? Lui reste-t-il encore quelques fidèles ou sera-t-il seul dans l'arène, au pire face à un Nicolas Sarkozy plus déterminé que jamais, et au mieux, face à la candidate du Front national, Marine Le Pen ?
« C'est la one-million euros question ! », ironise Philippe Marlière. « Il est clair qu'il a très envie de se représenter. Mais aura-t-il les moyens de le faire ? Le fait que la question soit posée deux ans à l'avance montre à quel point la situation est mal partie pour lui », juge le politologue. Et de poursuivre sur le fait que la question coulait de source pour Mitterrand, Giscard d'Estaing, Chirac ou Sarkozy, mais « allaient-ils être réélus », c'était cela qui les préoccupait. Seul un renouveau économique de la France permettra à François Hollande de reprendre du poil de la bête et de regagner la confiance de ses électeurs.
« Le bilan de François Hollande sur les priorités des Français est pour l'heure très piteux », estime Thomas Guénolé pour qui sa « réélection n'est pas impossible », mais « hautement improbable ».
Pour Christophe Barbier, M. Hollande « fera tout pour se représenter, mais ne pourra le faire si le chômage ne baisse pas au moins six mois de suite en 2016 ». Et le directeur de la rédaction de L'Express de conclure que le « seul espoir (de Hollande) est une reprise économique, une baisse du chômage et une droite divisée : car Hollande a besoin d'être face à Marine Le Pen au second tour pour être réélu ».


Caroline HAYEK

 

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Portrait/François Hollande
L'homme qui s'est peut-être trompé de rôle

 

 François Hollande le jour de son investiture, le 15 mai 2012. Photo AFP

 

Dramaturge, metteur en scène et acteur : tout homme politique qui se destine à une grande carrière doit savoir maîtriser les trois principaux métiers du théâtre. Dramaturge parce qu'il doit construire un récit capable de séduire le plus grand nombre. Metteur en scène parce que, de l'habit à la gestuelle en passant par les expressions du visage, chaque détail compte pour créer une symbiose avec le public. Acteur, parce que le véritable homme politique ne peut laisser personne d'autre que lui occuper le rôle principal de sa pièce. Le parcours d'un homme politique se résume en sa capacité à imposer sa pièce, plutôt que celle d'un autre, dans l'immense théâtre qu'est la scène politique.
Mais parfois, souvent même, l'homme politique se trompe de récit, de mise en scène, ou, pire encore, de rôle. Prêt à tout pour plaire à son public, prêt à tout pour être dans l'air du temps, prêt à tout pour gagner : l'homme politique s'invente parfois un personnage tellement éloigné de ce qu'il est véritablement qu'il ne peut parvenir à l'assumer tout au long de sa carrière.
François Hollande n'est pas un homme ordinaire. Il n'y a rien d'ordinaire à faire HEC, Sciences po, l'ENA, passer par la Cour des comptes et être ensuite premier secrétaire du Parti socialiste. Il n'y a rien d'ordinaire non plus à avoir comme ex-compagnes Ségolène Royal et Valérie Trierweiler, et comme actuelle, Julie Gayet. Il n'y a surtout rien d'ordinaire à devenir président de la République. La fonction présidentielle, telle qu'elle est pensée par la Constitution de 1958, ne laisse d'ailleurs aucune place à l'ordinaire.
François Hollande n'est pas non plus un ennemi de la finance. Il ne vibre pas aux sons des slogans révolutionnaires et des appels populaires. Il n'y a rien de trotskyste, de maoïste ou de guévariste dans ses discours. Il semble même avoir dénaturé le lourd héritage que lui avaient laissé ses maîtres à penser, François Mitterrand et Michel Rocard.
François Hollande n'a ni le charisme des grands chefs d'État du XXe ni la « cool attitude » des leaders du XXIe. Pas assez élégant pour les premiers, pas assez branché pour les seconds : il ne peut véritablement jouer aucun de ces deux rôles. Il n'est ni un homme ordinaire ni un homme extraordinaire : voilà peut-être son plus grand drame. Ou plutôt le plus grand drame de son personnage.
Comment être un président de gauche au XXIe siècle ? François Hollande n'a pas su, ou n'a pas pu, répondre à cette question, semblant toujours coincé entre deux époques et deux visions de la politique. Moqué par ses adversaires, abandonné par une partie de ses anciens alliés, humilié par son ex-compagne, il a accumulé les déboires depuis le début de son quinquennat. À croire que le rôle était trop difficile pour lui. Pourtant, à de (trop) rares moments, il a semblé complètement habité par la fonction présidentielle. Comme s'il avait besoin d'une espèce de solennité, voire de sacralité, pour enfin entrer dans son rôle, pour enfin assumer sa fonction. En politique étrangère ou dans les moments graves qui ont suivi l'attentat de Charlie Hebdo, François Hollande s'est transformé : plus qu'un président, il s'est comporté en monarque. Au niveau du symbole, il a marqué les esprits.
Mais il le sait mieux que personne et le dit lui-même : « Il n'y a aucune réussite internationale, aussi forte soit-elle, qui assure une victoire électorale. Ce n'est pas sur cette dimension de son action qu'un président est éventuellement reconduit, mais sur sa capacité à faire réussir le pays, lui donner une direction qui inspire confiance. » Au final, il n'y a que les actes qui comptent. Au final, il n'y a que les actes qui restent.
François Hollande est un monstre froid et rationnel qui réclame du temps à une époque qui ne vit que par/pour l'immédiateté. Mais il n'y a pas d'entracte en politique. Cela, il semble l'avoir oublié.

 

Anthony SAMRANI

 

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Mitterrand, Hollande et le Front national

Depuis plus d'une trentaine d'années, des rumeurs, plus ou moins fondées, ont circulé à propos de l'opération de promotion du Front national lancée par le président François Mitterrand et le Parti socialiste. Dans cette hypothèse, la gauche au pouvoir, à l'époque, avait en quelque sorte « favorisé » l'ascension du FN, aveuglée par sa quête de déstabilisation de la droite. La fin avait alors justifié les moyens. Le parti d'extrême-droite avait réalisé une percée fulgurante, en 1984, lors des élections européennes, en emportant 11 % des suffrages.
Dans leur ouvrage Le Pen, une histoire française, Philippe Cohen et Pierre Péan décryptent l'ascension du leader d'extrême-droite. D'abord, l'instauration de la proportionnelle dans les scrutins, par François Mitterrand, aura permis au FN d'obtenir de nombreuses voix. Par ailleurs, une place de choix au niveau médiatique, par le biais de nombreuses interventions de Jean-Marie Le Pen lors de débats télévisés, allouée par le président français, jouera en faveur du FN.
L'échec cuisant du candidat socialiste Lionel Jospin aux élections de 2002 a montré la faillite de la stratégie mitterrandienne, avec l'éviction de la gauche du trio.
Les dernières élections législatives, en février dernier, ont à nouveau démontré que le FN est plus que jamais présent sur l'échiquier politique. Après les résultats significatifs du Doubs (le candidat PS Frédéric Barbier avait obtenu 51,43 % des suffrages contre 48,57 % pour la candidate FN Sophie Montel), l'ancien ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux (UMP), a estimé que la gauche voit d'un bon œil l'ascension du parti de Marine Le Pen pour grignoter l'UMP.
François Hollande serait-il en train de marcher sur les pas de son seul prédécesseur socialiste, François Mitterrand, en usant des mêmes tactiques politiques ?
Pour le politologue Thomas Guénolé, la montée en puissance du FN n'est pas spécifiquement liée à l'accession de François Hollande à la tête de l'État. Ce serait plutôt « le vote raciste anti-Arabes, le vote xénophobe et le vote protectionniste », ainsi que « la transition de Jean-Marie Le Pen à sa fille » qui feraient accroître la force électorale du FN.
Pour le politologue Philippe Marlière, en revanche, François Hollande « s'inscrit malheureusement dans la continuité de Mitterrand », et l'avancée du Front national est, selon ses mots, « une honte pour la France ». Il cite à titre d'exemple les propos extraits d'un entretien accordé au mensuel Regards par l'écrivaine Virginie Despentes. De retour en France, celle-ci explique avoir été « choquée » que « tout le monde ou presque semble se préparer à l'arrivée de Marine Le Pen au pouvoir ».
Si la tactique d'affaiblissement de la droite par M. Hollande fonctionne, il devra se retrouver face à la candidate du FN au deuxième tour des élections présidentielles de 2017. Mais si l'électorat populaire dont le vote s'est traditionnellement dirigé à gauche va pencher vers l'extrême-droite, au vu « des échecs de François Hollande et des promesses non tenues, qui provoquent une réaction de colère de la part de ses électeurs », la tactique de l'actuel locataire de l'Élysée aura donc échoué, car il « les aura incités à voter FN », juge M. Marlière.
Pendant ce temps, Marine Le Pen profite grandement de la joute gauche/droite, et pourrait même récolter les fruits de la désillusion suscitée par les années Hollande.

 

C.H.


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Un « monarque » entre ses pairs...

 

 Photo archives AFP

 

Le 5 mai, le président François Hollande était « l'invité d'honneur » du sommet du Conseil de coopération du Golfe (CCG), devenant ainsi le premier chef d'État occidental à participer à une telle réunion aux côtés des dirigeants d'Arabie saoudite, de Bahreïn, des Émirats arabes unis, du Koweït, d'Oman et du Qatar. En pleine crise yéménite et avec le rapprochement É-U/Iran, M. Hollande a réaffirmé « l'engagement de la France » aux côtés des pays du Golfe, majoritairement sunnites. Mais le président a fait coup double, notamment grâce au partenariat économique entre la France et le Qatar (qui a acheté 24 avions Rafale), ainsi qu'à des perspectives de plus de 20 milliards d'euros pour 20 projets avec l'Arabie saoudite. Dans l'Hexagone, les critiques ont rapidement fusé. L'alliance entre Paris et le royaume wahhabite étant perçue comme « opportuniste », sachant combien ces monarchies sont toujours bien loin d'être des modèles de « liberté », d' « égalité » et de « fraternité »...

 

Le 11 janvier, Hollande et tous les autres...

 

Philippe Wojazer/Reuters

Au cours d'une semaine marquée par les violents attentats parisiens contre l'hebdomadaire Charlie Hebdo et contre l'hypermarché casher, qui ont coûté la vie à 19 personnes et fait 22 blessés, la marche républicaine du 11 janvier 2015 a rassemblé plus de 3,7 millions de personnes dans toute la France. À Paris, le chef de l'État a marché aux côtés des citoyens pour la démocratie, la liberté et le pluralisme, et a observé une minute de silence à la mémoire des victimes. Un moment qualifié d'« historique » au vu de l'importante mobilisation et de la participation de 55 chefs d'État. En prônant l'unité nationale et en prenant conscience des dangers de la menace terroriste, dont l'Hexagone était, jusqu'alors, peu ou prou épargné, le président s'est montré plus que jamais à la hauteur de ses fonctions. Ce qui lui vaudra un sursaut important dans sa côte de popularité. Mais le désamour de ses électeurs n'a pas tardé à réapparaître le mois suivant. Selon le baromètre Odoxa-Orange/Presse régionale/France Inter/L'Express publié fin février, la cote de popularité de François Hollande a baissé de 5 points en février, atteignant 26 %. L'embellie aura été de courte durée...

 

François Guevara

 

Photo archives AFP

La rencontre historique avec l'ex-dirigeant cubain, Fidel Castro, marquera le mandat de François Hollande : il est le premier président français de l'histoire à effectuer une visite à Cuba. Le chef de l'État ne devait rencontrer que le frère de l'ancien leader et actuel président, Raul Castro, au pouvoir depuis 2006. L'entretien surprise, quoique bref, entre les deux hommes, s'est tenu à huis clos, mais selon l'Élysée, le thème principal abordé a été la défense de l'environnement. En se rendant à Cuba, le président français a surtout voulu montrer que son pays est « le premier » à « montrer aux Cubains qu'(il est ) à ses côtés », au moment où le dégel est « encore incertain ». À l'aube de l'ouverture économique de l'île, le voyage de François Hollande, outre son caractère diplomatique, démontre sa volonté d'être le premier de la liste européenne des futurs partenaires commerciaux. Premier venu, premier servi !
Qu'un président socialiste s'affiche aux côtés de Fidel Castro, l'un des plus grands symboles des années révolutionnaires, est déjà un fait assez mythique en soi. La une du quotidien Libération a choisi de marquer cet événement en faisant un montage mélangeant le portrait du chef de l'État à celui de l'illustre révolutionnaire Che Guevara. Mais le chef de l'État français refuse la filiation, admettant tout de même une petite ressemblance : « Peut-être la résistance ? »

 

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François Hollande n'est aux commandes de la France que depuis 3 ans et déjà la question de sa candidature aux élections de 2017 se profile à grands pas. Trois années après son accession au pouvoir, le président socialiste aura connu bien des déboires. Pourtant, pendant sa campagne en 2012, M. Hollande se rêvait en « président normal », en rupture avec le trop « bling-bling »...

commentaires (3)

"Ils s'accordent sur le fait que François Hollande détient le second rôle. Face à une Angela Merkel sur tous les fronts, le président français fait pâle figure. La France est devenue le brillant second de l'Allemagne. Il s'ensuit l'alignement de la politique européenne sur les intérêts de Berlin, d'où une fracture de plus en plus béante entre la Mitteleuropa et l'Europe latine méditerranéenne. Le one woman show de la chancelière montre la voie et la France reste silencieuse." ! Ça ne date pas de Hollande, messieurs ! Faudra retourner à Sarkozy et à Chirac.... et même à Mitterrand et surtout à Giscard.

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

14 h 56, le 27 mai 2015

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Commentaires (3)

  • "Ils s'accordent sur le fait que François Hollande détient le second rôle. Face à une Angela Merkel sur tous les fronts, le président français fait pâle figure. La France est devenue le brillant second de l'Allemagne. Il s'ensuit l'alignement de la politique européenne sur les intérêts de Berlin, d'où une fracture de plus en plus béante entre la Mitteleuropa et l'Europe latine méditerranéenne. Le one woman show de la chancelière montre la voie et la France reste silencieuse." ! Ça ne date pas de Hollande, messieurs ! Faudra retourner à Sarkozy et à Chirac.... et même à Mitterrand et surtout à Giscard.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    14 h 56, le 27 mai 2015

  • Une vision du parcours de FH ridicule. Une simple vue médiatique d'un homme qui a tout échoué dans sa vie : vie privée, vie politique, etc Il est arrivé au plus haut poste de la République française en utilisant les mensonges qu'il manie avec beaucoup de facilité depuis sa députation dans le déprtement de la Correze jusqu'à l'Elysée après avoir réduit le PS au néant avec sa compagne (ou ex) Ségolene Royale Et depuis le nouveau gouvernement ou cette femme règne en maitresse de maison, les deux complices se gavent de la largesse des dépenses publiques Je les surnomme Bonny and Clyde !!!!!! La France a pourtant la capacité de présenter des politiciens de qualité, Voilà ou mènent le mensonge et les promesses électorales Vous avez chanté tout l'été, alors danser maintenant..

    FAKHOURI

    11 h 27, le 27 mai 2015

  • Quel article de propaganda socialiste...!Fidèle Castro et Ernesto Guevara ,d'illustres révolutionnaire ? ? mais c'étaient des tortionnaire qui pratiquaient la torture et les exécutions sommaires ,suivi de disparitions...dans les prisons cubaines tristement célèbres...!et sans parler de leurs expédition "révolutionnaire" en Afrique ou Raul Castro (demi frère de l'autre actuel président) en tant que chef des services (ou sévices au choix) secrets ,ont pillé ,volé l'île de Sao Tomé ...!les bateaux militaires cubains débarquaient des soldats et ils repartaient pleins du butin des vols des 7 rolas de l'île (haciendas en espagnole)... quant a F.Hollande il est prêt a tout pour figurer sur la photo de propagande, pour gagner 1 point dans les sondages ,mais..sa com. à 2 balles devient ridicule car depuis 3 ans son taux de satisfaction oscille en moyenne entre 15 /20% ..........

    M.V.

    06 h 26, le 27 mai 2015

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