Le taux de bancarisation au Liban a atteint 47 % en 2014 selon les résultats de l'indice Global Findex de la Banque mondiale, qui mesure chaque année l'évolution du niveau d'inclusion financière dans 143 pays en développement. Il était de 37 % en 2011, année de lancement de l'étude. Malgré cette hausse, le score du Liban reste en dessous de la moyenne mondiale, qui est passée de 51 % à 62 % sur la même période. Il se positionne toutefois bien au-dessus de la moyenne enregistrée au Moyen-Orient, où ce taux n'atteint que 14 %.
Plus en détail, le taux de bancarisation parmi les 40 % qui constituent la frange la plus pauvre de la population chute à 27 % alors que seules 33 % de femmes sont titulaires d'un compte en banque au Liban.
L'étude se base sur un échantillon de 1 000 Libanais âgés de plus de 15 ans dans tout le pays à l'exception des localités de Baalbeck, Bint Jbeil et Hermel, référencées comme étant « sous contrôle du Hezbollah » ainsi que la banlieue sud de Beyrouth. Interrogée sur ce point par L'Orient-Le Jour, la Banque mondiale a indiqué que le non-envoi des rapporteurs sur ces zones est généralement dicté par des mesures de sécurité. Le rapport estime que ces zones représentent un dixième de la population totale.
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