Le comité de suivi de la décharge de Naamé promet de ne rien lâcher

Le comité de suivi de la décharge de Naamé, formé de représentants de partis, de municipalités et de la société civile dans la région du Gharb et du Chahar, s'est réuni hier pour décider des mesures à prendre.
La décharge de Naamé, la principale du pays, opérationnelle depuis 1997, n'a pas été fermée dans les délais, c'est-à-dire le 17 janvier dernier, en raison du retard mis par le gouvernement à décider d'un plan alternatif. Ce plan divise le Liban en six régions devant être gérées par des sociétés privées, mais les appels d'offres ne seront lancés que prochainement. La vie de la décharge de Naamé, dont se plaignent les habitants des villages environnants, a été prolongée de trois mois renouvelables.
Le comité a promis hier « de suivre de très près l'affaire jusqu'à ce que la décharge soit définitivement fermée dans le délai de prorogation technique décidé dernièrement ».
« Nous comptons mettre le gouvernement libanais face à ses responsabilités au niveau du traitement technique et scientifique de la décharge, notamment celui des émissions qui s'en dégagent, poursuit le communiqué. Il faut s'assurer que les nuisances ne se poursuivent pas après la fermeture du site. Il convient aussi de profiter des gaz qui se trouvent à l'intérieur pour la production d'énergie et sa distribution gratuite aux villages environnants. »
Le comité a assuré par ailleurs que les réunions se poursuivront avec le ministre de l'Environnement, Mohammad Machnouk, en vue de suivre les étapes de la mise en place du plan gouvernemental de gestion des déchets.